Atelier d'écriture du 11 janvier 2025
Hélène
Poupée russe, matriochka.
Femme flamme
Colorée mais figée
Tradition malédiction.
Femme d'hier
Comment être fière
C'est aujourd'hui
Que ça se vit.
Porteuse d'histoires
Pas mon miroir.
Enfermée emboîtée
Cachée ou révélée.
Cheveux au vent
Je m'envole
Je caracole
Et j'entreprends.
Tendre les bras
Pour câliner
Pour envelopper
Pour choyer
En liberté.
Les grand-mères
Quels repères
C'est selon.
Soumission
Ou force et détermination.
La transmission
Des jupons
Des pantalons
En addition.
Anne-Marie
Objet à découvrir.
C’était une forme un peu ovale, avec un renflement. Lisse, agréable à toucher. Un petit bruit sec émanant de l’objet ne m’aidait pas à trouver sa définition. Le parfum qui provenait de ce dernier venait sûrement des mains de notre animatrice lors de la distribution du petit cadeau anonyme. J’ouvris les yeux et reconnus une petite poupée Matriochka vernie et colorée, à l’image des icônes que j’aimais tant.
Maïlys
Ce concert, elle l’attendait depuis si longtemps. Depuis 20 ans, plus exactement. Depuis la cour de récré où elle chantait à tue-tête, avec ses copines, ces paroles auxquelles elle ne comprenait en réalité pas grand-chose. Depuis la chambre d’enfant où le papier peint rose était recouvert de posters, où le beau chanteur blond et ses acolytes lui souriaient sous tous les angles.
Ces chansons, c’est toute une partie de son enfance et bien plus encore.
Elle a la trentaine désormais, et au milieu de cette foule, au cœur de cette musique, elle se remémore ses lointaines heures d’écoute où le temps était suspendu. Et de nouveau le temps est suspendu. Et puis il se met même à remonter. Elle sent la petite fille de 10 ans en elle se ranimer, s’épanouir. La petite fille qui reprend toute sa place, à l’intérieur de cette jeune femme qui verse une larme de joie.
Comme le dit une autre chanteuse, « On ne change pas, on ne cache qu’un instant de soi. »