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[Colportage] Complimens en prose et en vers :pour souhaiter la nouvelle année etles fêtes à ses père, mère, oncles, tantes, frères, soeurs, grand'papa,grand'maman, parrain, marraine, amis, etc, etc : pour la présenteannée.- Caen : Chalopin, [18..?] - 12 p. : ill. ; 17cm. Numérisation du texte : O.Bogros pour la collectionélectronique de la MédiathèqueAndréMalraux de Lisieux (09.V.2008) [Ce texte n'ayantpas fait l'objet d'une seconde lecture contient immanquablement desfautes non corrigées]. Adresse : Médiathèque André Malraux,B.P. 27216,14107 Lisieux cedex -Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01 Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros]obogros@ville-lisieux.fr http://www.bmlisieux.com/ Diffusionlibre et gratuite (freeware) Orthographe etgraphieconservées. Texteétabli sur l'exemplaire de lamédiathèque (Bm Lx : norm br 1145). Complimens en prose et en vers pour souhaiter la nouvelle année et les fêtes à ses père, mère, oncles, tantes, frères, soeurs, grand'papa, grand'maman, parrain, marraine, amis, etc., etc., pour la présente année ~*~COMPLIMENS. Compliment d'un jeune Enfant à son Papa, ou à sa Maman, le premierjour de l'an. Mon cher Papa, ou ma chère Maman , Daignez agréer les souhaits que je fais pour votrebonheur, et pour que vous me conserviez toujours votre amitié. Si leciel exauce mes prières, il prolongera vos jours, pour que j'aieencore long-temps à vous aimer. Pour étrennes, je vous offre moncoeur, c'est mon seul bien : acceptez-le, car il vous appartient ;donnez-moi votre bénédiction, mon cher papa (ou ma chère maman), avecun baiser, et je serai le plus heureux des enfans. Compliment d'un petit Enfant à son Papa et à sa Maman. Si je savais faire un beau compliment, Je le ferais et vous verraissourire Au doux tableau du sentiment ; Mais, hélas ! je ne sais que dire : J'aimepapa, j'aime maman ! Puissé-je encore long-temps vous en redire autant, Et comme dans cejour, sans tourmenter ma veine, Prendre deux baisers pour ma peine ! Voilà mon compliment d'un bout à l'autre bout ; C'est bien peu pourl'esprit, mais pour le coeur c'est tout. Étrennes d'un Fils à son Père ouà sa Mère. Mon coeur, sans employer de phrases surannées, De grandsmots, lieux communs de fade compliment Vous souhaite, Papa (ou Maman) ,avec le nouvel an Un siècle composé des plus belles années. Versprésentés par un Fils à sonPère. Que vous offrir pour prix de ma reconnaissance ! Comment vousexprimer la plus fidèle ardeur ? Que vous offrir, hélas ! sera-ce assez d'un coeur, Pour tant de biensreçus dès ma plus tendre enfance ! Compliment d'un petit Enfant à sonGrand'Papa, ou à sa Grand'Maman. Grand'Papa, ou Grand'Maman, Reçois , au commencement de cetteannée, mesbaisers et mes voeux ; embrasse-moi et toute l'année comme cela, et je nete demande plus rien. Je prierai, le ciel de t'accorder encore de beaux jours, pour te souhaiter long-temps la bonne année. Étrennes à un Oncle ou à une Tante. En ce jour où Janus nous ramènel'année, Par quels voeux puis-je donc, pour votre destinée, Intéresser lescieux ? Vivez long-temps, vivez heureux, Et vous procurerez au plus cher des neveux Une existence fortunée. Vers pour la Fête d'un Père ou d'une Mère. Qu'est-il besoin de fleurs Lorsqu'on fête unbon père (ou une mère), Le moindre ventdissipe lesodeurs, Et leur éclat ne dure guère; Mais l'honorer par de tendres respects, Et dans nos yeux où le doux plaisir brille, Lui laisser voir les voeuxde sa famille, Voilà pour lui (ou je crois ) le plus beau des bouquets. Bouquet à un Père ou à une Mère par ses Enfans. Le jour de votre fêteest celui de nous tous ; Vous présenter les voeux des coeurs les plus sincères, Nous conformertoujours, même à vos moindres goûts, O le plus tendre , ô le meilleurdes pères ! ou (O la plus tendre, ô la meilleure desmères ! ) Seradans tous les temps notre emploi le plus doux. Compliment d'une Soeur àson Frère, en lui présentant un bouquetd'oeuillets. Air : Je l'ai planté, je l'ai vu naître. Pour venir tefêter, mon frère, Ma main a cueilli ce bouquet : C'est peu qu'une fleur printanière ; Maismon coeur se joint à l'oeillet. Couplet d'un Frère à sa Soeur en lui présentant une rose pour sa fête. Air : Avec les jeuxdans le village. Voici la fleur que pour ta fête On doit toujours te présenter : La rose est l'image parfaite De ce quite fait adorer ; Et par le zéphire embellie, Elle a dans l'empire des fleurs, Le rangqu'une soeur si chérie Occupe aujourd'hui dans les coeurs. Bouquet à une Maitresse de Pension par ses Elèves. Air : Nedéranger-pas le monde. Des vertus digne assemblage, Vous qui régissez ces lieux, Daignez recevoir l'hommage De nos coeurs et de nos voeux. A l'envichacun s'apprête A célébrer ce grand jour, Où nous consacrons la fête Du respect et del'amour. Venez, riches dons de Flore, Venez couronner son front ; Toutl'éclat qui vous décore Se détruit et se corrompt ; Mais ces dons de lanature, La candeur et la bonté, Et la vertu la plus pure, Ont moins de fragilité. Si la loi desdestinés Se pliait à nos désirs, Vous passeriez vos années Sur les roses desplaisirs ; Et loin que le sort contraire Osât troubler vos beaux jours, L'avenir le plus prospère En prolongerait le cours. Étrennes à unMaitre de Pension. Pour louer des vertus le plus parfait modèle, Nousne tenterons pas d'inutiles efforts : Trop heureux de pouvoir, d'une bouche fidèle, Exprimer en ce jour nosgénéreux transports ! L'été sera sans fruits, le printemps sansverdure, L'abeille pour les ifs négligera les fleurs, Le soleil cessera d'éclairer la nature, Avant que vous cessiez d'être cher à nos coeurs. Jouissez d'un bonheuret constant et durable ! Que les ris, que les jeuxembellissent vosjours ! Qu'à nos tendres désirs le destin favorable, D'une si belle vieéternise le cours. Couplet d'un Enfant à sa Mère Air : Du haut en bas. Un jeune enfant, Que peut-il ofirir à sa mère D'intéressant Un coeur tendre et reconnaissant ; C'est toujours la fleur la pluschère : Il sait que ce présent doit plaire A sa maman. Couplets de deux Enfans pour la Fête de leur Mère. LA SOEUR. Air : La foi que vous m'avez promise. Acceptez ces roses nouvelles Des mains de la tendre amitié ; Traites les offrandes sont belles, Quele coeur offre de moitié. Sous tes lois et sous ton empire Nous coulons les jours les plus beaux : T'aimer, maman, et te le dire, Sont des plaisirs toujours nouveaux. LE FRÈRE. Air : Accompagné deplusieurs autres. Votre fête, chère maman, Ne vient jamais qu'une fois l'an ; Avec raison je m'en étonne Je voudrais qu'on fêtât de plus Le nom de toutes les vertus ; Vous auriez plus d'une patronne. LA SOEUR présentant le Bouquet. Air : La fete des bonnes gens. Maman, reçoisl'hommage Du plus pur et tendre amour ; Il croît avec notre âge, Nous le sentonschaque jour : Avec plaisir je répète Queje t'aimetendrement ; Ce jour est pour moi la fête ; La fête du sentiment. LE FRÈRE. Tu sais par ta sagesse Former des coeurs vertueux ; Et de notre jeunesse Rendre tous les jours heureux : Aussi notre coeur s'apprête A te chérirconstamment ; Ce jour est pour nous la fête, La fête du sentiment. Bouquet à une Grand'Mère, par ses Petits-Enfans, En lui présentant deuacouronnes. Air : Deux enfans s'aimaient d'amour tendre. Étant doublement notremère, Vous avez deux droits bien acquis ; Pour être de plus en plus chère A vos sensibles petits-fils. Portez cette double couronne, Et croyezleurs jeunes sermens : C'est leur tendresse qui la donne Pour preuvede-leurs sentimens. Vers d'un petit Enfant à son Père, en lui présentant une Immortelleet une Rose. J'ai cueilli ce matin, Dans le jardin de Flore, Ce bouquet, qu'en sonsein Elle avait fait éclore ; Accepte, en ce beau jour, ce présent demon coeur ; De ma tendre amitié reçois ces fleurs pour gage. L'une de sadurée est la vivante image, Et l'autre peint sa douce et vive ardeur. Lettre d'un Fils, ou d'une Fille, â son Père ou à sa Mère. Mon cher Père, ou ma bonne Mère, Je n'ai jamais attendu et je n'attendrai jamais lecommencementd'une année pour t'ouvrir mon coeur et te témoigner les sentimensd'amitié, de tendresse et de reconnaissance que j'ai pour le meilleurdes pères (ou la meilleure des mères). Chaque jour je fais dessouhaits pour ton bonheur, et j'implore en même temps le ciel deprolonger tes jours ; car les jours d'un père (ou d'une mère) sontnécessaires à un enfant ; les années, les jours se succèdent les uns auxautres, le temps passe pour ne plus revenir ; tout s'altère dans lanature : mes sentimens sont toujours les mêmes pour celle qui me donnale jour, et jamais rien ne me fera oublier ce que je dois à satendresse ; le souvenir de mon père (ou ma mère) sera toujours lapremière pensée qui m'occupera à mon réveil. Je suis tout toi, etc. Lettre d'un Neveu ou d'une Nièce à son Oncle ou à sa Tante. Mon cher oncle (ou ma chère Tante), Je vois toujours arriver avec joie le commencement del'année ; c'est une époque qui m'est favorable, pour exprimer à unoncle chéri (ou à une tante chérie) tous les sentimens d'amitié et dereconnaissance qu'il (ou qu'elle) a su inspirer à son neveu (ou à sanièce). Daignez les accueillir, car ils sont sincères : c'est le coeur quiparle et qui rejette tous les vains complimens qui ne sont quel'expression, du mensonge et de la fausseté. Que vos jours, comme parle passé, s'écoulent dans la paix et la tranquillité ; gardez-moi unsouvenir, c'est le bien le plus précieux que puisse m'accorder un oncle( ou une tante) que je chérirai toute ma vie, et que je regarde commeun second père (ou une seconde mère ). Lettre d'un Frère à sa Soeur. Monexcellente Soeur, Les liens de famille qui nous unissent, sont devenusencore plus forts par ceux du coeur, et les années n'y ont apportéaucune altération. Au commencement de celle-ci, je te souhaite tout cequi peut contribuer à ta satisfaction, et je fais surtout des voeuxpour que ton amitié soit toujours la même pour moi, et qu'elle répondeà celle que je t'ai vouée depuis mon enfance. Douce image de ma mère,tu la représentes à mes yeux, je vois en toi ses heureuses qualités, etsurtout cette sensibilité qui est l'appanage d'une belle ame. Je suisavec affection, Ton frère, etc. (Si la soeur est mariée, le frère ajoutera à sa lettre par post-scriptum) : Assure ton époux qu'il trouvera toujours en moiun bonfrère, et que ses enfans me sont aussi chers qu'à lui-même. Lettre d'une Soeur à son Frère. Mon cher Frère, Il est des époques consacrées par l'usage, où l'onseprodigue mutuellement des complimens et des souhaits. Le renouvellementde l'année est une de ces époques, et je la saisis pour te témoignermon amitié, et former des souhaits pour ton bonheur, dans toute lasincérité de mon coeur. Les années, en s'écoulant, n'ont point altérémon affection pour toi : elle est toujours la même, elle n'a pas besoindu premier de l'an pour se manifester ; tu le sais, j'ai toujoursdésiré que tu m'aimasse comme je t'aimais, et dans toutes les occasionsje chercherai à te prouver mon attachement. Je t'embrasse de tout mon ceeur. (Si le frère est marié, et qu'il ait des enfans, la soeur ajoutera par post-scriptum) : Mille souhaits à ma belle-soeur, qui est aussi ma soeur, jel'embrasse de tout mon coeur, ainsi que ses enfans, Lettre à unbienfaiteur. Monsieur, Je me regarderais comme un monstre d'ingratitude, siaurenouvellement de l'année je ne vous renouvelais pas les sentimens dereconnaissance que je vous dois à si juste titre, et si je ne formaispas des voeux pour votre bonheur. Le ciel doit les entendre, car ilchérit l'homme vertueux et bienfaisant. Soyez heureux, Monsieur, quetout prospère selon vos désirs, car alors l'infortuné trouvera en vousun refuge, comme je l'ai trouvé moi-même. Daignez agréer, Monsieur, les sentimensrespectueux aveclesquels j'ai l'honneur d'être, etc. Lettre à un Protecteur. Monsieur, Que de graces j'ai à vous rendre pour la protectiongénéreuse dont vous daignez m'honorer ! Permettez que je vous entémoigne ma vive reconnaissance, et qu'au commencement de cette année,je forme des souhaits pour votre bonheur : que le ciel prolonge vosjours , tant pour moi que pour ceux auxquels c'est une jouissance pourvous de rendre service. C'est dans ces sentimens de gratitude, de respectet dedévouement que j'ai l'honneur d'être, etc. Lettre d'un Filleul à sonParrain. Mon bon Parrain, Lorsque, sur les fonts de baptême, vous vousengageâtesà me servir de second père, au cas que je perdisse celui à qui je doisle jour, vous suivîtes l'impulsion de votre coeur ; et la suite m'a faitvoir qu'il ne s'est jamais démenti à mon égard. Vous devez bienprésumer, mon cher parrain, que la reconnaissance de vos bienfaits,est non-seulement pour moi un devoir, mais un sentiment, et que je necesserai de faire des voeux pour votre bonheur, et de former dessouhaits pour que le ciel vous accorde de longs jours, qui me mettent àmême de vous témoigner les sentimens de gratitude et d'attachement aveclesquels je suis, votre dévoué filleul, etc. |