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DUBOSC,Georges (1854-1927) : LesAmuseurs d'autrefois(1897). Numérisation du texte : O.Bogros pour la collectionélectronique de la MédiathèqueAndréMalraux de Lisieux (03.V.2008) [Ce texte n'ayantpas fait l'objet d'une seconde lecture contient immanquablement desfautes non corrigées]. Adresse : Médiathèque André Malraux,B.P. 27216,14107 Lisieux cedex -Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01 Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros]obogros@ville-lisieux.fr http://www.bmlisieux.com/ Diffusionlibre et gratuite (freeware) Orthographe etgraphieconservées. Première parution dans le Journal de Rouen du22 Novembre 1897. Texteétabli sur l'exemplaire de lamédiathèque (Bm Lx : norm 1496) de Par-ci, par-là: études d'histoire et de moeurs normandes, 2èmesérie, publié à Rouen chez Defontaine en 1922. LesAmuseurs d'autrefois par Georges Dubosc ~*~Avez-vousremarqué, combien l'aspect des spectacles forains se modifie peu à peu? Les loges qui, autrefois, étaient d'immenses toiles où l'imaginationdes décorateurs pouvait se donner carrière, en brossant des apothéosesféériques, sont maintenant closes par des revêtements en planches, ouornées de ces façades surchargées de dorures se relevant en bosse et debariolages criards, d'une richesse brutale, qui sentent Chicago... ouNuremberg. La « parade », qui était également autrefois la vraie joie dela foire, est à peu près disparue, et il faut écouter l'hercule,qui postige sur la placarde, qui exécute ses tours en plein vent, auxenvirons du cirque Rancy, pour trouver un boniment amusant. Seuls,quelques vieux « bonisseurs » maintiennent les anciennes traditions. Sur certains points, la foire a bien fait de se renouveler, mais parcertains côtés, elle a perdu au change. Ah ! la parade, l'antiqueparade des Gros-Guillaume, des Guillot Gorju, des Bruscambille, c'étaitjadis le grand attrait du spectacle. On s'en vantait comme d'unmérite. « Représentation à 8 heures ; à7 heures 1/2, grande paradeà la porte », disait l'affiche. Avant d'aller voir le spectacle del'intérieur, on avait la comédie de la porte, une comédie au grossel, mais gaie, enlevée et réjouissante. Pitres et contres-pitres, avec verve, s'en donnaient à coeur joie surles tréteaux, et l'on riait de si bon coeur à les entendre que,lorsqu'ils rentraient. dans les coulisses, on « suivait le monde » dans la salle avec l'espoir - souvent trompé -d'un nouvel amusement. A Bordeaux, jadis, au temps des belles parades,on installait des chaises sur les Quinconces, devant les loges, pour yassister à l'aise ! Comment, diable, la « parade » d'autrefois est-elle disparue, remplacéepar un bonissage prétentieux, ou par les plaisanteries de banals queues-rouges qui nesavent que recevoir les taloches et des coups depied ? Elle a tout d'abord été tuée par les orchestres mécaniques, lesorgues à vapeurs, les « sirènes» stridentes, les sifflets perçants, partoute cette outrance dans le tapage et le vacarme, qui nous vient... del'étranger. Comment voulez-vous qu'un bon pitre puisse parler ouchanter au milieu d'un charivari déchaîné aussi brutalement? Comment voulez-vous que ses facéties et ses coqs-à-l'âne portentsur le public, quand ils sont entrecoupés par une cacophonie infernale? Et puis le pitre a. été remplacé par les clowns parleurs, quiautrefois n'existaient pas dans les cirques. A vraiment dire, lesentrées comiques du Gougou par exemple, ne sont que la paradetransportée à l'intérieur. Cette décadence du bel art de Tabarinn'empêche pas la parade d'avoir eu ses grands hommes, fort goûtés àRouen, et dont il est bon, par les temps de Saint-Romain, d'évoquer lesouvenir réjouissant, dussions-nous trouver plus déplorable leurdisparition. Parmi les pitres rouennais, un des plus originaux -et des plus curieuxfut Gringalet, dont bon nombre de vieux Rouennais conservent encore lesouvenir. A vraiment dire, Gringalet ne fut jamais jamais un pitre defoire, parlant devant la baraque, ce fut un de ces pitres faisant laparade au balcon du théâtre, comme il en existait alors à chaquespectacle de l'ancien boulevard du Crime. A demi lettré, sachantsaisir au vol l'actualité et la traduire en parades narquoises etsatiriques, abusant parfois de la citation latine de ce latinmacaronique des Aventures de Michel Morin, Gringalet eut surtout pourthéâtre principal de sa verve burlesque, le Théâtre des Quatre-Colonnessitué sur le port, entra les rues du Bac et de la Tuile, théâtrepopulaire d'ouvriers des quais, de mariniers et de soldats, où l'onjouait un peu de tout mélodrame, comédie, pantomime, arlequinade. De ce Théâtre des Quatre-Colonnes,il ne reste rien aujourd'hui. Rien? Cependant, on m'affirrne que les colonnes sculptées qui avaientdonné leur nom au théâtre ne sont pas disparues complètement.Ellesserviraient actuellement à supporter le buffet d'orgues... de l'églisede la Neuville-Champ-d'Oisel, ayant ainsi passé du profane ausacré ! Pour porter un sobriquet, aussi significatif que celui de Gringalet,qui est un vieux nom de pitre, il fallait avoir le physique del'emploi. Gringalet était réellement Gringalet. Très long, maigre,les yeux petits, fins et railleurs, le nez proéminent et fort, lesmachoires très lourdes, dont il tirait, en les remuant, d'amusantseffets de cocasserie, il apparaissait tel qu'il est représenté dansune lithographie de 1820, avec le chapeau gris à cornes, la perruquerousse, l'habit écarlate, indispensable, comme il le disait lui-même. De son vrai nom, Gringalet s'appelait Jean-Marie Bramm,erel et n'étaitpoint Rouennais. Il était né, en effet, en 1789, à l'Hôtel-Dieu deParis, ainsi qu'il l'a raconté lui même en une lettre insérée dans labibliographie qu'un de ses camarades de bohême, Hyacinthe Lelièvre, luia consacrée sous le titre de : Pleurez, pleurez, farceurs, Gringaletn'est plus. Quels métiers n'avait-il pas faits avant de se révéler commepitre et directeur de théâtre ? Fondeur, il avait travaillé à laColonneVendôme. Compris dans la proscription des patriotes de 1816, savervesarcastique contre le gouvernement de Louis XVIII lui avaitvalu detâter un peu de la prison de la Force. Libre, il était devenu peintredécorateur, Et c'est en cette qualité qu'il avait débuté à Rouen dans1a troupe de Cossard, vers 1820. Marié à Rouen avec uneParisienne,Joséphine Wils, veuve d'un ancien officier supérieur, Gringalet étaitdevenu directeur du Théâtre des Quatre-Colonnes. Puis, en 1825, ilavait installé un nouveau théâtre sous le titre de Théâtre des Variétésamusantes et Jeux comiques, au Cours-la-Reine, à peu près à l'entréede la gare des marchandises actuelles. Que de démêlés n'eut-il pas alors avec la préfecture, qui exerçait undroit de censure sur toutes les pièces du répertoire populaire,avec les directeurs du Théâtre-des-Arts, Van Hove ou Morel, jalouxdeleurs privilèges et les faisant respecter non sans rigueur, aveclapolice rouennaise que Gringalet aimait à poursuivre de ses brocards ? Toutes ces luttes et ces contestations ont, du reste, été racontéesdans le livre de M. J. Noury :sur les Petits spectacles de Rouen.Gringalet s'en tirait toujours avec esprit, et c'était matièresnouvelles pour exercer sa verve et pour dauber sur les puissants dujour. Le patriote qu'il était lui faisait trouver contre les Bourbonsdes saillies amusantes. Il fallait alors, paraît-il, entendre ces parades, où Gringalettrouvait un contre-pitre lui donnant alertement la réplique, dans lepère Moisseron, que nous avons connu marchand de gaufres ambulant,tout habillé de blanc, et le nezchaussé de lunettes d'or, promenant solennellement sa marchandise surle cours Boieldieu. Voulez-vous connaître une de ces scènes à allusions politiques ?Gringalet, dans l'une qui lui suscita une affaire de tous les diables,se présentait comme charcutier et marchandait, un gros cochon,royalement harnaché que lui présentait un paysan. Et le dialoguesuivant s'engageait : GRINGALET : Combien ce gros cochon-là ? LE PAYSAN : Dix-huit louis... GRINGALET : Dix-huit louis !... Ça ne vaut pas un napoléon ! On saisissait l'allusion au vol ; c'était une tempêted'applaudissements jusqu'au moment où le commissaire venait empoignerGringalet pour le fourrer au... violon. Ces petites persécutions nefaisaient que surexciter sa verve qui s'égayait de tous les sujetsfournis par l'actualité. Le maire de Rouen rendait-il son fameux arrêté enjoignant à tous lesbrouttiers d'avoir une sonnette à leurs brouettes et à leurs camions,vite Gringalet prenait la plume et écrivait son Carillon des brouettes,« chanté en grande volée par Gringalet, ex-fondeur decloches de la rue Beffroy et apprenti sonneur à la Cathédrale deSotteville. » On nous excusera d'en citer un couplet : Si les c... que je connais en ville Avaient chacun un'sonnette aumenton, De Saint-Gervais au quartier Martainville, On entendrait unfameux carillon ! A moitié ruiné, tombé en faillite, vers 1830, Gringalet, n'en continuapas moins son métier de comique et de pitre paradiste, soit auThéatre des Folies du père Lambert, soit sur la place Lafayette, seconsolant de ses déboires avec philosophie, bon et charitable, jouant au bénéfice des uns et desautres... voire au bénéfice de la souscription pour la statue de PierreCorneille. Par contre, Gringalet, avait une haine, une haine féroce... quebeaucoup d'autres partageaient. Il détestait les Anglais... et celadevait lui jouer un mauvais tour. Souffrant depuis quelque temps, il seprit un soir de querelle avec ses éternels ennemis dans un cabaret duClos-Saint-Marc : à la suite de cette altercation, une fièvre sedéclara. On ne put continuer à soigner Gringalet à son domicile del'ancienne rue des Crottes, on dut le transporter à l'Hotel-Dieu. « J'ysuis né, j'y dois mourir. C'est un théâtre comme un autre » disait-ilà l'excellent docteur Delzeuses, qui le soigna et qu'il aimait àtaquiner, en chantant sur son lit d'hôpital, son amusante chanson surles médecins. Mon docteur, pour voir ses malades, A cheval et cabriolet, En disant que les camarades Paieront et voiture et bidet. Cetordonnateur de tisane, Chez moi serait reçu fort mal C'est assez depayer un âne Sans payer encor le cheval. Aux médecins, j'ai confiance, Car si on en croit leurs discours, Nous jouissons grâce à leurssecours, De nos jours, de notre santé, Pourquoi n'ont-ils pas pour eux-mêmes, Un secret d'immortalité ? Gringalet avait cinquante-six ans, quand il mourut le 26 juin 1845.Tous les artistes rouennais suivirent, jusqu'aucimetière Saint-Maur, la dépouille de celui qui avait pendant silongtemps amusé les Rouennais. Presqu'à la même époque, son rivalBobèche, qui, avec son confrère Galimafré, fut l'un des pitres les plusfarineux du boulevard du Temple, venait transporter ses tréteaux àRouen, où il fut souffleur au Théâtre-des-Arts. Bobèche qui, de son vrai nom, s'appelait Antoine Mandelart, etGringalet, furent surtout des parodistes de théatre ; Décousu qui, àRouen, leur succéda fut surtout un pitre de foire, et plutôt unpitre grimacier qu'un pitre parleur, un pitre bonisseur. Certes,Décousu ne manquait pas d'une certaine verve un peu grosse surtout enson jeune temps ; mais ce qui le servait surtout, c'était saphysionomie. Qui ne se souvient de cette large figure rougeaude, truculente etvermillonnée qu'élargissaient encore les mèches de filasse de saperruque ? Rien qu'à voir ce nez épaté et rubicond, piqué de verrues,cette bouche en coup de sabre, s'ouvrant dans un bon rire, ces petitsyeux perdus dans le gonflement des joues, le public attardé devant labaraque était mis en belle humeur. Un clignement d'oeil, un tirement delangue, un épanouisemient de la face, dilatait les moroses. Décousu,dans ses parades, chez Castigliano, le jongleur de couteaux, soit chezla physicienne Carolina, soit chez Legois, soit chez Loramus, excellaitsurtout à représenter la colère grotesque ; il fronçait alors lessourcils, arrondissait les yeux, tandis que sa figure s'empourprait ettout cela d'une façon fort drôle. Décousu, de son vrai nom, s'appelait Déléan, et était né à Rouen en1802. Après avoir été quelque temps ouvrier fileur, il fut ensuiteemployé aux travaux du Pont de pierre, vers 1829. C'est là qu'un mouton en s'abaissant lui écrasa deuxdoigts de la main droite ; à cette époque, il commença à jouer commeacteur improvisé, dans une loge située sur la place Lafayette, au Lingot d'or, et plus tard, au Théâtre des Variétés, dirigé par la mèreLambert. Un type cette mère Lambert, vrai dragon en jupon, toujours aucontrôle, et surveillant le spectacle, où paraisaient son fils, jouantles Janot, et sa fille, les amoureuses. Décousu s'y essaya dans lesrôles d'Odry, le Rempailleur de chaises, Sans tambours ni trompettes ;mais sa véritable vocation était le parade et la parade foraine. Aussi, depuis le jour où il débuta, en 1830, à la foire Saint-Romain,dans la loge de Bassereau, le premier timbalier de France, jusqu'en sesdernières années, où le vieux pitre s'échappait de l'établissement desPetites Sueurs des Pauvres pour rendosser la souquenille rayée et allers'asseoir devant la loge de Cocherie, Décousu règna sans conteste surle monde des pitres A lui seul, il depostigeait un champ de foire. Depostiger est le plus beau titre d'un bonnisseur, car depostiger,c'est attirer le public à soi, au détriment des autres paradistes ! Et cependant, en ces temps de l'ancienne banque, les véritables pitresétaient nombreux. C'était Papillon, qui est mort à la suite d'uneamputation de la jambe ; c'étaient Beckmann, Berthier, Bilboquet,Baptiste, Criquet, qui est devenu aveugle ; Ameline, qui fut pitre chezPotel-Cocheriey et qui était un vrai chansonnier. N'est-ce pas, eneffet, l'auteur de cette chanson des Gars normands qui conduisait aufeu les mobiles cauchois sous les murs de Paris ? En avant la Normandie, Marchons d'aplomb, mes enfants ? C'était lavéxitable époque des types curieux et amusants de la foire, le tempsdes marionnettes du Père Legrain, de l'Homme au violon, le pèreAlbert, immortalisé par Louis Bouilhet, le temps des charlatans et des drags comme Turquetin, des marchands de crayons comme Mangin que je mesouviens avoir vu, ameutant le public sur la place Beauvoisine, autourde la voiture où il trônait, casque en tête, flanqué de son fidèle Vertde Gris, taillant ses crayons dorés avec un sabre de cavalerie. De ces temps héroïques, il ne restait plus qu'un seul survivant, ledoyen des pitres, le dernier représentant des anciens banquistes,quelque chose comme le Got de la corporation, ce brave Clam, encore unnormand, puisqu'il est né au Havre, qui tint bon contre l'envahissementde l'industrialisme dans le « voyage » et lutta - non sans espritdans son journal ! - contre les manèges, les gondoles, les montagnesrusses montées en société, tous ces grands magasins qui viennent tuerla vielle foire. Et l'on comprend cette colère, car Clam, qui avaitpromené sa verve un peu dans tous les coins de la France, depuis lejour où il chantait si drôlement et avec un si énorme succès, lachansonnette aux Burattines du père Radou, installées dans lesdémolitions de la rue Jeanne d'Arc, Clam est un pitre d'ancienne race,improvisateur de facéties drôles, sachant autre chose que de recevoirdes gifles et des nazardes. Il n'est pas grotesque, croyant êtrecomique. Ne se contentant pas d'être gai par sa large face poupine,coiffée de la perruque blonde, qui a remplacé le salsifis des ancienspitres, il l'est par sa tournure d'esprit et il l'a bien prouvé pendantsa longue carrière chez les frères Grégoire, chez le physicienLasseigne, chez Loramus, chez Adrien Delille, chez Masson, chez Cocherie, au cirque Rancy. Sous n'importe quel prétexte, Clam ne voulait manquer la « Saint-Romain», qui était pour lui le patron des banquistes ; d'année en année, il yrevenait et il aurait fallu qu'il fut bien malade pour déserter leBoulingrin. Après avoir amené le monde chez les autres, après avoir entôlé pour les grands seigneurs de la banque, Clam eut son théatre...comme Coquelin ou comme Sarah Bernhard. Le vieux rieur fut dans sesmeubles. Est-il besoin de dire qu'on s'amusait fort chez lui ? Le roides pitres, en s'accompagnant de sa guitare, y chantait sa chansonperpétuelle de Pick-Pinck-Bock et y présentait des binettes drolatiques. Son fils, qui était un prestidigitateur fort adroit, d'une habiletétrès experte, exécutait le joli tour des anneaux magiques avec unvéritable brio, et faisait les « ombres » avec toute la souplesse deTrewey, le rénovateur de ce vieux genre qui nous vient... des Japonais.On s'y rendait et on s'amusait à ce spectacle populaire, simple et gai,moins assommant qu'un tas de musées scientifiques. Et puis, à tous cestitres glorieux, Clam en joignait un autre !... Il était l'un desfondateurs des Flackmuches ! Les Flackmuches ? Qu'es aco ? D'où vient ce nom bizarre ? On n'en ajamais rien su, mais il servait à désigner toute une petite sociétéfraternelle des enfants du voyage qui, chaque année, se réunissait àRouen dans un diner, où, suivant le cliché bien connu, « la plusfranche cordialité ne cessait de régner ». Le Flackmuche, comme toutbon adhérent de société secrète, avait son mot d'ordre et ses insignescabalistiques. On se reconnaissait à la poignéede main... qui consistait à tendre à son collègue son poing fermé. Sivous voulez reconnaître un Flackmuche, demandez-lui, au café où il estinstallé, quelle consommation il veut prendre. Invariablement il vousrépondra : «Toujours du même ! » Une autre réponse attirerait uneamende. N'entrait pas, du reste, qui voulait dans la société, et il yavait des ballottages, comme au Jockey ou à l'Epatant. Seulement, leblackboulé prenait le nom de Taupier !... Dans les grandescirconstances, le Flackmuche devait arborer une coiffure fantaisiste.En 1855, l'un des plus sérieux arrivait avec une couronne de harengssaurs ! Puérilités de ce peuple de grands enfants, de ce mondesingulier et roulant de la banque, de ces amuseurs populaires, quiseuls gardent un peu d'originalité et de fantaisie, dans notre mondemoderne hiérarchisé, centralisé, banalisé et... ennuyeux. GEORGESDUBOSC |