La Friquassée crotestyllonnée commentée par Me Epiphane Sidredoulx avec une préface de Prosper Blanchemain.- Paris : Librairie des Bibliophiles, MDCCCLXXVIII (1878).- VI-160 p. ; 17,5 cm.- (Le cabinet du bibliophile). Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Bibliothèque Municipale deLisieux (06.VII.2001) Texte relu par : A. Guézou Adresse : Bibliothèque municipale, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex -Tél. : 02.31.48.66.50.- Minitel : 02.31.48.66.55. - Fax : 02.31.48.66.56 Mél : bmlisieux@mail.cpod.fr, [Olivier Bogros] bib_lisieux@compuserve.com http://www.bmlisieux.com/
Diffusion libre et gratuite (freeware) Orthographe et graphie conservées. La préface et le commentaire ne sont pas reproduits, seule est reprise la version modernisée de E. Sidredoulx en regard de la version originale.. Texte établi sur l'exemplaire de la bibliothèque (BmLx : nc), un des 300 sur papier de Hollande (ex. n°49). LA FRIQVASSEE CROTESTYLLONNÉE, DES ANTIQVES MODERNES CHANSONS Ieux, et menu Fretel des petits Enfans de Rouen, tant Ieunes que vieux, que grands, que longs, que gros gresles de tous estats, et plusieurs autres, mis et remis en beau desordre, par une grande herchevelée des plus memoriaulx et Ingenieux Cerueaulx de nostre année, lesquelz en ont chacun leur pallée, comme verrez cy derrière si vous n'estes aveugles. A ROUEN Chez Abraham le Cousturier, Libraire, pres la porte du Palais, au Sacrifice d'Abraham. M. VI. C. IIII.
A TRES ET RETRES FAME' ET AFFAME' SIEVR DES SIEVRS D'AIZ, INREDOUTABLE SUPPEUR RIEUR DONNEZ, CORNADOTES, ET DE TOUTE LEUR MONARCHIE. SALVS. EN ne sçavant chose plus cappable à mettre devant l'oeil de ta face sans nez, par nature si oriante que millions de legions d'animaux resonnables et irresonnables n'en n'ont jamais sceu veoir que l'estuit chassé ou encastillement en quoy et de quoy, et comment estoit caché ceste tant dure face, pleine de sens très-sauoureux, l'ay prins la hardiesse couärde, pour par icelle plus nobleusement te presenter et dedicasser ce mien vollume, recueilly de plusieurs lieux, ruës et passages, où il estoit respandu depuis la primitive recreation, aage, Ieunesse et adolescence, normande Rouennoyse, dans lequel dict volume, pourras veior, cy plaist à ta grosse et grace Majesté ouvrir les yeux ocullerement lumineux, la fleur des plus Ingenieux Ieux, chansons, et menus flajollements dicelle Ieunesse puerille, en sorte que, par l'inspiration naturelle, sans estre aux mereaulx mercuristes, ont inventé et pris de main en main iusques en ce iour, leurs particuliers et communs passetemps, que je t'ay appliquez en forme de crotesques afin de te donner redoublée occasion d'ouvrir la bouche et monstrer les dents de joye, et ne te soucier que de bien dancer, Car tu auras bonne notte, et adieu sans adieu, On te reverra en ce monde cy ou à l'autre. Ainsi Signe couche vestu, de peur de perdre ces habits, par celuy qui te peut faillir au besoin : Caillard De l'Abbé Raillard. Et de sa main, le propre Iour qui luy en souuint, mil cinq cents cinquante sept. AVX LECTEVRS Selon l'octographe Normande Trouuerez plusieurs mots escripts, En qui gist mainte anphase grande, Quand à leur sens ils ont bien pris, Pour resjouir tristes esprits, Ce recueil faict en plaine boyse, Est presenté par joyeux ris, Par la Ieunesse Rouennoyse. |
Version originale | | OR OVEZ Hau hau l'escoufle, Qu'esche là que j'ay ouy, Chest la maison du prestre Qui est abattüe, Que luy as-tu faict, Je luy ay faict sen lict, Que ta ty donné, La crotte d'un pasté Ou en est ma part, Elle est au cul o quat, Allez par dela el est trop foureuse, Bergerot lurot, lurot, Ta brebis est morte, Souffle ly au cul, au cul : Et la reconforte, tu ne sçay qui te boute, A quand coups me ly baille tu Que i'ais donc ruë de quarette, Pren ta duppe, A vigne, vigne l'oreille, A la baculle qui n'y viendra Un beau coup de poing era Dite ly par coinsette, Pehum pehum ô pot ô pot, Venez à men petit frere, Qui mengut sa morue Vela ma peire vela ma pomme, Et tout chen que ie te donne Su qui te plain tu, Su platel mon amy, Qui faict aller et venir Et chu petit poucherot, A devignez su quay y dort, A Paris sur la queuë d'vne souris A Rouen su la queuë d'vne iument, Y sont iouquez mere nos guelines, Le premier qui palera leque foure mengera, Grand Ian petit Ian, Margot la fendue, et tous ses gens, Lainée flambée loriflambe lorinel Ienne regnault suppillon alouette, Hingue hoche à la plache clique cloche, Trippe Dieu mest à malen qui ne la raquitte Faict vng pet et on te quitte, A reng, à reng à reng, Vous erez du pain et du haren, A la tire queuë, Va te quier et cauffer baire de l'eau, La femme et le mary, Qui barbotte sen bachin, Au day moüille pour qui à vecy, Entre ches beaulx garchonnetz, Qui mengussent les gros petz Par à d'vn, par à deux, par à trois, l'ay lezins lezins lezeaulx à bon marché, Vingt quatre et vingt chinq pour vn denier Harengueres pessonnieres, Quies à vos gartes Il est ennuy samedi, Y sera demain Pasques I'ay mangé du coquart pour tuer careme, A la vieulle morte Coffre Dieu de saincte Annette, Qui pormene sa quarette Tout du lon de Paradis, Au riaume Dieu y set, Je retiens pie et egambée Men pere la dit ma mere le veut, Ma seur en est consentente. A la fontaine marmittaine Dieu va Dieu y maine, Quatre vingtz marmousez Qui ont faict vn gros pet, Aussi gros qu'vn barillet, Garde lay bien ce tu las Tete à tete, becqueueche, A la quaire do do, Do do popelot, Où fus-tu né dens vn focé Qui ty bouta vn vieux cheual, Qui te resaqua vne brebis, Qui criet ma mere, bees Apportes le pot au let, Coquerioco benette Tu ne sçay pas baise cul ne ce marie pas, La belle est trouuée, tu sçay tout tu es nourry d'andouilles, Curian curian, Cristo cristorium Garchon fillette cauche dallouette Cha de quatre qui va de trois pert ses noys Cardot tout y baille, tout y bitte tout y joint Per en fosse l'emporte, Et du mol et du dur, Margot tournez vostre cul Je retiens les requestes de la siette, Qui veut soufler au cul il era la vesie Et ma mere que i'ais le gratin, Au renyrenart qui a perdu sa queue A la remontée à la deuallée, Vire vire le bonnet Vestu ioüer à passer le balleil, Au viretom, au merelles, au quilbocquet, A callifourquet, au real, au cheual saint George A la fossette, aux iouquets, à la pouldrette, A la chuche pinnette, au parquet, à fouquet, Aux matres, aux epingues, à binder, Au coulombier, à corne corne de cerf, A pic à romme, a la croisette au bonnet, Au capifol, à bi bi ma comere, ten cul fait nape, A bloquer, à pin pin malo, à malinne caa, Au quillard, à ballotter, à la poulle vesse, A branler au grenier, à la bru, au pié de mouque, Aux esses et cetera pour la bigotte. Venez a men frere qui leque tout Ce i'y vois ie vous lequeray le cul à tous deux Men pere gardez men pain, Ie men vais quier, Dyne dyne la chair dos, Les matines sur le dos Ma comere rendez may la teste de ma lument Nourriche, baillez ly votre cul à teter, Tu fais bien les cats pondre Tu en humeras les oeufz, Vielleur veu tu du lart Tourne tourne bachinnet, Le ver de la madaleinne, Qu'on appelle croquechou, Qui te pique au cul gillet, Cha du plomb cha du fer Pour couurir men chatelet Fredin fredo les pois au pot, Quand pot quand pelle Petits patez michault du cul, Vnne perdry deulx perdrits hau la caille Trois ans a men poullain Neset neset heurtte baillet, Volucres cely, Seulet l'enfant vestu de blanc Din dam balam din dam balam, Ou va tu compere, Je vois à Saint Iacques Et qui va tu faire, Querir des Iacquets A qui les donra tu, Au mignon de ma maison, Qui tient ma quandelle, Deuant ma puchelle, Je la feray rire, D'une robe grise. Et d'un petit cochonnet, Qui fera oygnon oygnet, Je sis sus tes barres guillot, Veu tu iouer au cul sallé, Ma commere il est temps de petrir Queulle heure est il, Il est l'heure que les fols vont à lecolle Pren ten pennier et ti en va Bonnet blanc plain de sang, Bonnet rouge plain de foure, Pisse à lestre haricoq, Guauce rost gauce pouquette Roque don qui empochom, Qui cache Dieu de sa maison, Oraulet du pardom gogo dufaye Tien te bien à ten baton Enne bedier calipotier, Capel de Berné marchant de trouyes, Grand blant sen puant Veu tu liter à may Boute du fain au ratelier, Vechi venir nostre année, Au pie maigret, Sonnin sonnes au carillon, Pour vnne epaulle de moutom, A ta pennetiere ni a il poin de pain Je pry à Dieu à saint Lignart, Que la febue set à ma part, Encor trois fais pu large Troys rais de silliom, Qui en est le bachelet cera Laisse couler, ch'est vng gros ver Follin follet à qui pren tu tent bricquet, Men coutel sen vien pleurant Il a seruy vng gros truant A liau, à liau, à liau, Pinche me lingue, de loc et de lepingue, Ri ri bouillette, Au port morin laisse may dormir, Il est temps de lauer nos ecuelles, A la boüille boüille caudiere, Je ly coupy la tete Aussi file à Dieu, Il est bon à dire au maistre, Maistre stichi a ragé, Qui esse qui est reux, Faites lay forger, Gobito defendo et pour qui et pour may Si ie te happe ie teray Men cousin taille boudin, Ta iacquette na point esté à la messe, Y ly faut rabatre les coutures Catin Cataulz, la mere à pourcheaux, Veu tu ioüer à la loque Que iays d'vne haute à ma croche, Ie retiens picoté par commandement Qui dyra putot part, era chela, Cheuallier trop courtoys, Plait il cornu troys foys Pic ou plat pour qui appellera La belle soubz la cuue, Et la laide sus la mulle Gy retiens part et m'en compagnon sans part Veu tu partyr faisons les neuches, Calmy cal ma si nest gros va dehors A ha poullaille Veu tu escrire en demoyselle, Angelin angelot, ten pere ty mande, Que pendu tu seras ce tu ne tamende, Et le coq qui chante Pardessus la plancque, Et le coq qui crie pardessus la plye, Que tu fais de nares Perrot quiot, Perrette quiette, Tyre halle boutte Je vais au let, va ten au gibet, Din din barentin, Le Diable de Sainct Martin, Je le vi vif, je le vi mort, Je le vi vif apres sa mort, Dieu gard Dieu sault madame Nonne Vyez queu bras quelle couronne, Queu gentil corps de gentil-homme J'ay bien mieux veu, et qua tu veu, Marchandise dise dise, En l'Escole et en l'Eglise Malle broque broque cetu broque Si tu vis jamais, Derobé acheté dérobé acheté, Les innocentz les innocentz Ariere du rost les broques sont caudes, Et de neuf ie retiens men pié de boeuf. Lou lou que fais tu, je fais men feu Tu nen mengera ia ia ia, A la draque, à la draque, O dayze bien hayr ma vie, Ma commere de maisom, Pretez may vostre chachom, Il est la Saint Hubert, Qui sort de sa plache y la pert, Credo, j'en sis hors, In deom, ce cymon, Veu tu iouer au Roy depouille Si ie ten poingne ie te ferai quier rongne Si ie te happe ie te feray quier grappe, Veu tu à may bataille din din gallerom, Ie ne suis pas de ta sorte, Viue en France et son alliance Viue en France et le roy aussy Beau solleil, rebaudit toy Deuant Dieu et deuant may, Quy est en ceste tour oger oger La lune et le cresant Quy nous fache beaux et grans Qui dort le porc Qui veille la corneille De qui est alle enchainte De bicarrel en carillom Trois puchelles sen vont pleurant Par la ville et par les champs Ma dame la Royne ie viens à vous, Et vous apporte rozes et flours Vous plait-il point que je me coeuure Le roy boit le roy boit, Adieu Noël, Nostre roy est courronné Linge linge lange, Chapelet de franche, Qui viuent saint Sauueur le vaillant Je le vois querre querre, Je le vois querre men quoquet, Y pleut dieu le veut, Mes oysons mes oysons, La rochete en reniendra, A climuchettes missantu, Qui les rabbat, La fille au batard, Qui les raconte, La fille au viconte, Patris qu'il à dit il à menti. Il est beau de sa chairnure, Beau coutteau belle chainture, Belle femme deit aver patrie, A la souppe à mon ville au iaflier, Beau Nicollas le gros le gras, Le chiquette le loquette, Sy nest dehors qu'il est dedens, Marguerite fleur de lis, Quand ironge en paradis, Il est ennuy muche mains, Choulle tay galiagal Lire lire pot detain, Je nous marirons demain, Beau pere beau filz, Il mettet esser auis Que la crois de paradis Etet au pié de men lyt. Mais chetet la ronde pomme Que Dieu fit porter à Romme Et porter et raporter, Dens vng quariot de fer Iay vne gambe de verre, Et lautre de terre. Sou menviez bien loin, Ie querray à terre, Men compere roubaron, Donne may plain pot de ten boüillon Ten tou pin est venu de mort en vie, Y vera iette au pilory Colin morue ventre de grue Tu as fait l'ecolle bissonnniere A sainct Aignen set tu pelé, Dominé admiston, Le premier sentu la vesse ly pent au cul, Maistre stichi a vecy, Sen ly à lepaule, Sauge percil, men coeur ma dit, Que tu as vecy et ou ychy Ren tay lardom, ie suys Ianderme, Gare le cul vechy les vergues Mort en vng ettron, Et ne mort pain à ma canchon Bon enfant mengut candelle Va quier à la renelle. Veu tu fere question à may Tu ne seres pus que repondre, En beurre pice tu fondre, Que fais-tu loq, Je fais des lanternes, A maistre au cul au demandeur Que che qui demande su bochu daliquan, Miau, miau, miau, Su cat la pice menger la foure à zautres, Mes que men cul set paticher, Tu mengeras des gauffres, Collette qui à deux cornes au cul Et vnne teste la mort y est, Ianne tru dane, chapiau de fetu, Les pates à terre et le nez au cul, Mais agarez se Dieu vous set anide, Deulx loux mangerest bien vnne brebis Y faut rendre ou prendre, Ou la mort denfer attendre, Je n'en fais de rien osus Car qui na fay na rien, Nen plus qum quien, Qui vesse pert, qui pette gaigne Fay nen comme Margot fit de ces trippes, Trainez, rotis, bouillis, aulx chendres Dune fille depuchelée Entre quien et leu, Les lous pissent menger femmes au pretres Les lous les lous puisse menger pretre et tous A quatre heures coulas, Que ly fault y faire, Il ly fault mettre le cul deuant Et la panche derriere Guere lo gueres to ma compaignette. Jay du pain à ma pouquette Et du fromage en men sain Ien mengus quand iay fain Bon homme bon homme A tu point mis ten hault bonnet Dando inuenta qui preferranta lanta Hate tay rignot ta soupe ce gatte Je feray beau cul et magister, Que ie nen ays guere, Moyssom moyson monte quelette Et deffendez votre queue, Il cemble qui ne mengit iamais caude porée A la danse des foureux, Il n'y a, ame que nous deux, Iay porté la queue de la bru au montier, Par le bien qui est en femme, Ie ne jure pas grand chose, La trouye que vous demannez. Guillebert la meine, Tu y es laisse tay quair, Boute loq y ny va ny quiens Y ne fera ia vieux os, Bren à ma gorge que tu as de jergon Du foin a la mulle Sainct Ouain, Tu ne iouras ia, a note montier Si tu ne poye queque chose, Tu y viens byen crete Il en est bien chaint par le cul Sentez fleurez cy ne sen bon Ie le veux perdre. En reue en rue paturelle Tes brebis sont en gauelle Entre vos petilz enfans Qui a les alles a la moutàrde Entre du cler et la fontainne, Qui va en Flandre sans coustel, Et à fromage pour tous mez, C'est le plus profon de saine, Y le deit tailler epez As-tu poin veu chu boyteux, Queu boyteux, qui a le cu fendu Ten nez entre deux, Et tant tues enterin, Tu mela mis au fin firouet Je me loue à tay Par la fay de men petit day, Toutant que je te verray, Jen eray la metié, Juque à la sainct Iens deté, Vela qui perdit sen pouchin Vela qui en vit lelle, Vela qui la rotit, Vela qui la mengit, Vela la petite souris, Qui jamais n'en tatit, Au fond du carrel Ie retiens la longne, Et deffentz souflé et rabattu, La crois faudret te puisse faire fauldre La crois denier te pisse faire gaigner. Tu feras bien ce que ie ne seres faire Et quay, tu baiseras bien men cul, Et ie ne le serez baiser Veu-tu venir, et ou Au moulin de leque trou, Et prete la may et quay, Ta langue à torcher mon cul. Catelinnette, vous petez, Rybaut moyne vous mentez Par la foy de men corps, Vela belle compagnie, Et chest bien le dieble et pus Poucherot lequepot, Crois ou pile pour qui lera. Veu tu iouer au pors brulé, ouy, Chouche tay sus le ventre Va querir des fetus iay du sauon, Et des cloquettes ie ferom, Ouy dire va par la ville, Et besse cul par les maisons, Et vne, et deulx, et trois et quatre Estu gentill'homme vela pour ta gentillesse, Fourque de fer fourque derable Va ten la hault à nostre estable, Qui est derrain à su tuyel, A su bout, ou à su parmy, Ouurez vostre huys ouvrez Nouvelle mariée, Qui a vecy vecy vecy, Rouge pomme me la dit De la rigolice pour desepingues chacha, Beau temps ou mouille, La bru brullee ramaine sa fusée, Hue ma breliere est decousue, Gare l'eau trois foys La quetz borde de souppe et de nauelz Ou est ton maistre il est à blais, Filz de putain courez à prez, Domine crepuit, il est rasibus de la relle Nouriche bailliez ly votte cul a teter, Nouë ils sont pris si ne senuolent Ma fay vere Paris, venes paler au roy Oseroye, ouy, Monsieur le sis venu que feroye Veu tu iouter pour la brindolle, Et choquer pour le toupin, Ie ne sis pas de ta sorte, Ma toupie est deboullée, Nostradabus lauet bien dit, A la part à la souris, Qui la trouue chest pour ly Vng quien nourry de pain fetis Que ma donne Grand appetit Omblieur, hola, Porte may quier, Hault et bas la cheminée Il a peté sus les andouilles, Ie vous commande et recommande Comme le roy fit à sen sergeant Et la royne à son enfan Que vous baisez stila au cul, Matelot qui na qun oeil, Pesque may ung haren borgne Va du guaret le cul te flaiolle, Ie te pinche sans rire, Richard richard, crac, crac, crac Quy a vesi il era vng denier, Per ou nom, qui choq, deux a tout, Je te pique sus set. Qui balie se naire na rien à la faire, Et dou venez vous mire ly moufle Ie viens du marche, soufle ly soufle, Ie vous vens le barillet, bien lye, Bien borde bien barifaricote Sy n'est bien lie, bien borde Bien barifaricote ie veux perdre, la Lieure la bordeure la barifaricoture, Et queche dens ten bonnet, Chest ung etrom qui presche, En veu tu etre sen maitre Trois petilz patez michault du cul, A part à part je sis venu, Vng pie cauche et lautre nu, Ma marotelle ma tant batu, Quelle à rompu les dens du cul Il a vecy la queue ly fume, A lon baire chopienette, De bon vin à la tassette, Horiho, ma commere Au bout de lanne faut le drap, Regnault a perdu, la belle a gagne Baillez ly a baire la gorge liard Ie nayme point laigre moynne, Ie veux faire caca pour faire dodo, Ie si tant saut mon frerot, Et couppe te ne gullette, Tu as beau nez pour baire a la bouteille Sy ne vault y le paise, Pour seruir de montarde apres digner Fault yl tant de molz à marier margot Ecollier de pie de beuf, Vingt et quattre pour vng oeuf, Et autant pour vng ecalle, Fy de toute la merdaille Tire ta dague raguet, I'ai veu vnne puche Sortir d'une huche et l'espée au cotte Tu es abille homme Tu prens les poux à tatons Par la barbe je te tiens Pipe moysson tu es glue Par desseuls la courte caille Iay veu passer le court coullon Qui na faict qui na dist Qui na barbotine le nez Gardez vous du loup pelé, Qui a dens et sous dens Et oreilles de iumens Et cy veut menger les gens Et de ma gallette flic Ie regardy par ung butel Ie vy Iudas qui rotisset Ie lys demandys vn lardon, Il me bailla vn coup de batom, Brou a mere, i'ay veu le dieble Mes chabotz font choq choq choq Ma mere ie veux et quay Du lart à deux coennes, On hon oreillé de porc, A la gatte qui pace de huit pert, Veu tu jouer au pie de mouque Ou au court fetu pour qui lera, Mignon pet le cat madame ? Cache marée mengut blanc pain, Et sa femme meurt de fain La vaque neire qui va à la faire Il est bien anne par nature, Qui ne peut lyre ce necripture Adieu penniers vendenges sont faictes, Les porez vous mengeront friant de merde, Les bateaux qui sont sus Sainne Ont ils des piez Tripes sont sainnes à qui les ayment Mais merde y a, Les grands bateaux en font il de petitz Qui fera rochete, Hay capperom dolent, A robec corbeille et tout Ie sis desbauchée Ma canne est cassée plantez, Veu tu iouer a la sautereule Ou crocher pour qui era, le gal, Vn pet espousa vne vesse, Et tous deux sortent dune fesse Et quand en mariage sont Ilz engendre de beaux etrons A chettes vous point desguletes Matelot de quien, Quand du gourd piuois ne pirav, Bien girard ie me couyray, Ca tu, C Qui te boute, T Qui volle haut. L Que crie la corneille. K Quy est ceans M Quy à grandes oreilles N Quy arrete les chevaux. O Qui regarde. X Qui est su panchu G Qui est su petit I Qui est derriere. Q Au joly bocquet cret la violette, Selon les depens, la besongne est faite Iay bibi au day, ie ny bitis onc Y court partout commun pannier Y ne tieut de becarre ne de bemol, Y ne tient que de nature, Ro ba be de son dos oniprincipie a marate, Cinq carnasuis iobridelle et cy Io bridez Ma roard tarodant, Crosabas à Iatanis policides ytera grobis Hanuy pia cailla bany rocha prima Serpe culla fouquabe qualerba, Rogate grabaton ente manifetu Con beatison, Qua ie viuois les vifs pessoient Et ie sys mort le vif men port Et par dessus les vifs m'enuoys Supra teton supra collon, Supra dorson supra regnum supra culon, Faisons la bru, et iouons à la branle au grenier Che nest que fretin, à gobea, Mouches vous la gargouille vous mengera. Jay menge vn oeuf La lange d'un boeuf Quatre vingt montons, Autant de chappons Vingt congnons de pain Ancore ay ge fain, Enny ie ne tatis ne saluis Mouque queppe saut du creux Et me happe ce tu veux Belle et ioliettement Va la quieuure sur le mur Belle et ioliettement Tu li lequeras le cul A croisset à la boille pour vn pet Hare hare marechal, Ung quien vng cat et vne mouque Allez au brouet, Bren à ta gorge chest safren, Note cat na point figué Vng loup passant par ung desert La queue leuée, le cul ouvert, Chest bien rapporte la pieche au trou Et era tu mefuyt feillote Il n'y à point da tente aboute hors Pain blanc pain caut, Va ten la haut, Sera cloque vienne à may paller, Ie retiens fiquet et vollée, Au cul le nez pour la froidure A le bahitay fi tay dichyi Saut saut martinet De la fenestre au cardinet Ma commere pretes may vote petit sas, Ma mye ien sachete ien buttes Ien faitz tout men petit cas Il mest pas de bonne heure ne Qui ni fourre sen clou Pour sonetter et pour vecyr, Il ne fault bouger du lit Ie vous vens le corbillon Qui met-on Chou chou mes pouchins Ma mere ca ca, Que i'ais la derraine, Ou je feray miaux, Ma mere hau serayie point marie, Adieu hay l'homme, Le roy couuery, Do do domimete do do domino, Gloria patri ma mere a petri, Elle a faict vnne galette, Iamais ie nen tatis miette Ie renie men riaume Pour sauuer men compagnon, Il est de priaux, La quemise ly passe les drapeaulx, Il en cera pendu, Aussy hault que le gibet, Au viuian avec ses gens Qui langue a, à Romme va Cochonnet va deuant Tu as le bec afile comme raseur de guinaut Et viuian beau viuian Et tu sergent monstre may ta mache Croquet denfer qui en palera, Helas ie lay perdu men pigeon pingeonnet Au cheval fondu Ne vous en allez point et vos tenez ycy Qui fayct dessay perd sen epingue, Pape pape pape volle, S'il est nonne cy tenvolles Palalibalam plan palalibalam plan, Calimachon montre may tos carnes Ie sis roy daudioche. Quand ie bay du vin clairet tout tourne. Ie retiens la siflée et le coutelage, Y fera beau temps Les marmousez sont aux fenestres Y neige ie ney point dargent aussi naige, Adieu i'eux, Tant il y mengent de mouques qui ni veit Houppe gay iay beu du sidre, A lotel à lotel à lotel, Ie ny sis pas ni encore ni encore Cou cou babelou Chest fait demuchez-vous Lecolle est creuée La merde en sault Ie feray bien megnen megnent tout Le terrain à millieu grain Ma mere men petit frere à fait ca ca, A ces garets, et bien torche ly le cul : O quouard. FIN.
| OR OUEZ Haut ! haut l'écoufle ! Qu'est-ce là que j'ai ouï ? C'est la maison du prêtre Qui est abattue. Que lui as-tu fait ? - Je lui ai fait son lit. - Que t'a-t-il donné ? - La croûte d'un pâté. - Où en est ma part ? - Elle est au cul du chat. - Allez par delà : Elle est trop foireuse ! Bergerot lurot, lurot, Ta brebis est morte. Souffle-lui au cul, au cul ! Et la réconforte. Tu ne sais qui te boute. En combien de coups me le donnes-tu ? Que j'aille donc rue des Charettes ? Prends ta dupe. A tire, tire l'oreille. A la baculle ! Qui n'y viendra Un beau coup de poing aura. Dites-lui par coinsette. Pehum ! pehum ! au pot ! au pot ! Venez à mon petit frère Qui mange sa morve. Voilà ma poire, voilà ma pomme, Et tout ce que je te donne. Sur quoi te places-tu ? - Sur ce plateau, mon ami, Qui fait aller et venir. Et ce petit poussin (ou poucet) Devinez sur quoi il dort ? A Paris ! sur la queue d'une souris, A Rouen ! sur la queue d'une jument. Elles sont juchées, mère, nos poules. Le premier qui parlera Léchée de foire mangera. Grand Jan, Petit Jan, Margot la fendue et tous ses Jans. Lainée flambée, l'oriflamme lorinel, Jenne Regnault, supillon alouette ; Hingue, broche, à la plache clique cloche. Trippe Dieu, Met à mal heu Qui ne le racquitte Fais un pet et on te quitte. A rang ! à rang ! à rang ! Vous aurez du pain et du hareng. A la tire queue ! Va-t'en chier, te chauffer et boire de l'eau. La femme et le mari Qui barbotte son bassin. Au doigt mouillé, pour qui a vessé, Entre ces beaux garçonnets Qui mangent les gros pets. Part à un ! part à deux ! part à trois ! J'ai les ins, les aulx, les aulx à bon marché ! Vingt quatre et vingt cinq pour un denier ! Harangères, poissonnières, Chiez à vos jarretières. Il est aujourd'hui samedi ; Il sera demain Pâques ! J'ai mangé du coquart pour tuer caresme A la vieille morte ! Coffre Dieu de sainte Annette, Qui promène sa charrette Tout le long du paradis, Au royaume où Dieu est assis. Je retiens pied et enjambée. Mon père l'a dit, ma mère le veut, Ma soeur est consentante. A la fontaine Marmitaine (la Samaritaine ?) Dieu va, Dieu y mène. Quatrevingt marmousets, Qui ont fait un gros pet, Aussi gros qu'un barillet. Garde-le bien si tu l'as. Tête à tête, becquevesche. A la chaise, do do ! Do do ! petit poulot ! Où es-tu né ? - Dans un fossé. Qui t'y plaça ? - Un vieux cheval. - Qui t'en sortit ? - Une brebis, Qui criait : Ma mère, bèè ! Apportez le pot au lait Coquerico, benette. Tu ne sais pas ? Baisecul ne se marie pas : La belle est trouée. Tu sais tout : tu es nourri d'andouilles. Curian, curian, Cristo cristorium. Garçon, fillette, Couche d'alouette. Çà, de quatre ! qui va de trois perd ses noix ! Cardot, tout y baille, Tout y bitte, tout y joint : Pair en fosse l'emporte. Et du mou et du dur. Margot, tournez votre cul ! Je retiens les restes de l'assiette. - Qui veut souffler au cul aura la vesse. - Eh ! ma mère, que j'aye le gratin. Au renard qui a perdu sa queue ; A la montée, à la dévallée ; Tourne, tourne le bonnet. Veux-tu jouer à passer le balai, Au viretou, aux merelles, au bilboquet A callifourchon, au royal, au cheval S. Georges, A la fossette, aux jouquets, à la poudrette, A la chuche-pinette, au parquet, à fouquet, Aux mâtres, aux épingles, à binder, Au colombier, à corne corne de cerf, A pic à Rome, à la croisette au bonnet, Au capifol, à bibi ma commère ton cul fait nappe, Au bloquer, à pinpin malo, à maline caa, Au quillard, à ballotter, à la poule vesse, A branler au grenier, à la bru, au pied de mouche, Aux esses, et cætera pour la bigote ? Venez à mon frère, qui lèche tout ! - Si j'y vais, je vous lécherai le cul à tous deux !» Mon père, gardez mon pain, Je m'en vais chier, Dyne, dyne, Les matines, La chair d'os, Sur le dos. Ma commère, rendez-moi la tête de ma jument. Nourrice, donnez-lui votre cul à teter. Tu fais bien les chats pondre, Tu en humeras les oeufs. Vielleur, veux-tu du lard ? Tourne, tourne, bassinet, Le ver de la Madeleine, Qu'on appelle croquechou, Qui te pique au cul-gillet. Çà du plomb, çà du fer, Pour couvrir mon châtelet. Fredin, fredo, les pois au pot. Quand pot, quand pelle. Petits pâtés, michauds du cul. Une perdrix, deux perdrix... haut la caille ! Trois ans a mon poulain. Nezet ! nezet ! heurte, maillet ! Volucres cæli. Seul est l'enfant Vêtu de blanc. Din, dam, balan ! Din, dam ! balam ! - Où vas-tu, compère ? - Je vais à Saint-Jacques. - Et qu'y vas-tu faire ? - Quérir des Jacquets. - A qui les donneras-tu ? - Au mignon de ma maison, Qui tient ma candelle Devant ma pucelle. Je le ferai rire D'une robe grise Et d'un petit cochonnet Qui fera : Oignon ! oignet ! Je suis sur tes barres, Guillot ! Veux-tu jouer au cul sallé ? Ma commère, il est temps de pétrir. - Quelle heure est-il ? - Il est l'heure que les fols Vont à l'école. Prends ton panier et t'y en va. Bonnet blanc Plein de sang ; Bonnet rouge Plein de foure. Pisse à l'estre, hari coq ! Gauce rot, gauce pouquette, Roque don qui empochons. Qui chasse Dieu de sa maison Aura, au lieu du pardon, Gogo du faye ! Tiens-toi bien à ton bâton. Enne bedier calipotier. Chapeau de Bernay, marchand de truies. Grand blanc sent puant Veux-tu liter à moi ? Boute du foin au ratelier. Voici venir notre anesse Au pied maigre. Sonnin, sonnes au carillon Pour une épaule de mouton. A ta panetière N'y a-t-il point de pain ? Je prie à Dieu et à saint Lignard Que la fève soit à ma part Encor trois fois plus large Que trois raies de sillon. Qui en est sera le bachelet. Laisse couler, c'est un gros ver. Follin, follet, A qui prends-tu ton briquet ? Mon couteau s'en vient pleurant, Il a servi un gros truant. A l'eau ! à l 'eau ! à l'eau ! Pince ma lingue De loc et de l'épingue. Ri, ri...bouillette. Au port Morin laisse-moi dormir. Il est temps de laver nos écuelles A la bouille, bouille chaudière. Je lui coupe la tête : Aussi il file à Dieu. Il est bon à dire au maître : Maître, celui-ci a ragé ! Qui est-ce qui est reux ? Faites-les forger. Gobito defendo ! - Et pour qui ? - Pour moi ! Si je te happe... je t'aurai. Mon cousin Tailleboudin, Ta jacquette n'a point été à la messe ; Il lui faut rabattre les coutures. Catin, cataux, La mère aux pourceaux. Veux-tu jouer à la loque ? Que j'aie d'une haute à ma crosse. Je retiens picoté par commandement. Qui dira plus tôt : « Part ! » aura cela. Chevalier trop courtois ! - Plaît-il ? - Cornu trois fois. Pic ou plat Qui appellera La belle sous la cuve Et la laide sur la mule. J'y retiens part, et mon compagnon sans part. Veux-tu partir ? faisons les neuches. Calmi calma, s'il n'est gros va dehors. Ah ! ah ! poulaille ! Veux-tu écrire en demoiselle ? Angelin, Angelot, ton père te mande Que pendu seras si tu ne t'amendes. Et le coq qui chante Par-dessus la planche, Et le coq qui crie Par-dessus la pluie. Que tu fais de nares, Perrot quiot, Perrette quiette ! Tire, halle, boute ! Je vais au let, Va-t'en au gibet ! Din, din, Barentin, Le diable de saint Martin. Je le vi vif, je le vi mort, Je le vi vif après sa mort. Dieu gard', Dieu sauv' madame Nonne ! Voyez quel bras, quelle couronne, Quel gentil corps de gentilhomme ! - J'ai bien mieux vu. - Et qu'as-tu vu ? Marchandise, dise, dise, En l'école et en l'église. Mauvaise broque-broque, Cette broque Si tu vis jamais. Dérobé-acheté, dérobé-acheté, Les innocents ! les innocents ! Arrière du rost, les broches sont chaudes ! Et de neuf, je retiens mon pied de boeuf. Loup ! loup ! que fais-tu ? - Je fais mon feu. - Tu n'en mangeras, ja ! ja ! A la drague ! à la drague ! O dois-je bien hayr ma vie ! Ma commère de maison, Prêtez-moi votre chausson, Il est la Saint-Hubert : Qui sort de sa place la perd. Credo - j'en suis hors In Deum - ceci mon. Veux-tu jouer au roi dépouillé ? - Si je t'empoigne, Je te ferai chier rogne ! - Si je te happe, Je te ferai chier grappe. - Veux-tu à moi bataille, dindin Galeron ? - Je ne suis pas de ta sorte ! Vive enfance et son alliance ! Vive enfance et son roi aussi ! Beau soleil, rebaudis-toi Devant Dieu et devant moi ! Qui est dans cette tour ? Oger ! Oger ! La lune et le croissant, Qui nous fâche beaux et grands. - Qui dort ? - Le porc. - Qui veille ? - La corneille. De qui est-elle enceinte ? - De Bicarrel en carillom. Trois pucelles s'en vont pleurant Par la ville et par les champs. Madame la roine, je viens à vous Et vous apporte roses et fleurs. Vous plaît-il point que je me couvre ? Le roi boit ! le roi boit ! Adieu Noël ! Notre roi est couronné. Linge, linge, lange, Chapelet de frange. - Qui vivent ! - Saint-Sauveur-le-Vaillant. - Je le vais quérir, quérir, - Je le vais quérir, mon petit coq. Il pleut, Dieu le veut. Mes oysons ! mes oysons ! La rochete en reviendra. A climuchettes missantu. - Qui les rabat ? - La fille au bâtard. - Qui les raconte ? - La fille au vicomte. Patris qui l'a dit, Il a menti ! Il est beau de sa charnure. Beau couteau, belle ceinture. Belle femme doit avoir partie A la souppe à Monville au Jaflier. Beau Nicolas, Le gros, le gras, Le chiquette, Le loquette, Dès qu'il est dehors, il est dedans. Marguerite, fleur de lys, Quand irons-nous en paradis ? Il est aujourd'hui cache-mains ! Soule-toi, Galiagal. Lire lire, pot d'étain, Nous nous marîrons demain. Beau père, beau fils, Il m'était ce soir avis Que la croix du paradis Etait au pied de mon lit ; Mais c'était la ronde pomme Que Dieu fit porter à Rome, Et porter et rapporter Dans un chariot de fer. J'ai une jambe de verre Et une jambe de terre ; Si vous m'envoyez bien loin, Je cherrai à terre. Mon compère Roubaron, Donne-moi plein pot de ton bouillon. Ton toupin est revenu de mort en vie. Il sera jeté au pilori ! Colin morue Ventre de grue ! A saint Aigan, sois-tu, pelé ! Domine, admiston ? - Le premier sentu La vesse lui pend au cul. - Maître, celui-ci a vessi. - Sens-lui à l'épaule. - Sauge, persil, Mon coeur m'a dit Que tu as vessé. - Et où ? - ici. Rends-toi, larron, je suis gendarme. Gare le cul, voici les verges ! Mords-en un étron, Et ne mords point à ma chanson. Bon enfant mange de la chandelle. Va chier à la Renelle. - Veux-tu me faire des questions ? - Tu ne saurais que répondre. - En beurre puisses-tu fondre. - Que fais-tu là ? - Je fais des lanternesà mettre au cul au demandeur. Qu'est-ce qu'il demande, ce bossu daliquan ? - Miau ! miau ! miau ! - Ce chat-là puisse manger la foire aux autres ! - Si mon cul devient pâtissier... ? - Tu mangeras des gaufres. - Colette qui a deux cornes au cul Et une en tête ; la mort y est. Jeanne Trou d'âne, chapeau de fêtu, Les pattes à terre et le nez au cul. Mais ayez soin que Dieu vous soit en aide. Deux loups mangeraient bien une brebis. Il faut rendre ou prendre, Ou la mort d'enfer attendre. Je n'estime rien audessus ; Car qui n'a foi n'a rien Non plus qu'un chien. Qui vesse perd, qui pette gagne. Fais-en comme Margot fit de ses tripes, Trainées, rôties, bouillies, aux cendres. D'une fille dépucelée Entre chien et loup. Les loups puissent manger les femmes aux prêtres, Les loups, les loups puissent manger prêtre et tous. A quatre heures, Colas, Que lui faut-il faire ? - Lui faut mettre le cul devant Et la panse derrière. Guerelo, Guerelo, ma compaignette, J'ai du pain à ma pouquette Et du fromage en mon sein, J'en mange quand j'ai faim. Bonhomme, Bonhomme, As-tu point mis ton haut bonnet ? Dando inventa qui preferranta lenta .Hâte-toi, Regnault, ta soupe se gâte ! Je ferai beaucul et magister Que je n'en aie guère. Moisson, moisson (moineau), montez l'échelette Et défendez votre queue. Il semble qu'il n'ait jamais mangé de soupe chaude. A la danse des foireux Il n'y a âme que nous deux. J'ai porté la queue de la brue au monastère. Par le bien qui est en femme, Je ne jure pas grand chose. La truie que vous demandez, Guillebert la mène. Tu y es, laisse-toi choir. Mets-toi là, il n'y vient ni chiens... - Il ne fera point de vieux os. - Bran à ma gorge, que tu as de jargon ! - Du foin à la mulle Saint Ouen. Tu ne joûras point à notre moûtier, Si tu ne payes quelque chose. Tu y viens bien crêté. Il en est bien ceint par le cul. Sentez, sentez ; s'il ne sent bon, Je le veux perdre. En rue, en rue, pastourelle, Tes brebis sont dans la javelle ! Entre vous, petits enfans, Qui allez, allez à la moutarde. Entre Duclair et La Fontaine Qui va en Flandre sans couteau, Et a fromage pour tout mets, C'est le plus profond de la Seine, Il le doit tailler épais. - As-tu point vu ce boiteux ? - Quel boiteux ? - Qui a le cul fendu. - Ton nez entre deux ! Et tu es si entrant Que tu me l'as mis au fin firouet. Je me loue à toi, Par la foi de mon petit doigt, Tout tant que je te verrai (servirai ?) J'en aurai la moitié Jusqu'à la Saint Jean d'été. Voilà qui perdit son poussin, Voilà qui en vit l'aile, Voilà qui la rôtit, Voilà qui la mangit, Voilà la petite souris Qui jamais n'en tâtit. Au fond du carrel Je retiens la longue Et défends soufflé et rabattu. La croix fauldret te puisse faire manquer, La croix denier (me) puisse faire gagner. Tu feras bien ce que je ne saurais faire. - Et quoi ? - Tu baiseras bien mon cul, Et je ne le saurais baiser. - Veux-tu venir ? - Et où ? - Au moulin de liche-trou. - Eh ! prête-la-moi ! - Et quoi ? - Ta langue à torcher mon cul. - Catelinette, vous petez. - Ribaud moine, vous mentez. Par la foy de mon corps, Voilà belle compagnie ; Et c'est bien le Diable et plus ! Poucherot, lèche-pot. Croix ou pile pour qui l'aura. - Veux-tu jouer au porc brûlé ? - Oui. - Couche-toi sur le ventre. - Va chercher des fétus (de paille), j'ai du savon Et nous ferons des cloquettes. Oui-dire va par la ville Et baise cul par les maisons. Et une, et deux, et trois, et quatre ! Est-tu gentilhomme ? Voilà pour ta gentillesse ! Fourche de fer, fourche d'érable, Va-t'en là haut à notre étable, Qui est derrain à ce tuyel : A ce bout ou à ce milieu. Ouvrez votre huis, ouvrez, Nouvelle mariée ! Qui a vessi, vessi, vessi ? Rouge pomme me la dit. De la reglisse pour des épingles, ça ! ça ! Beau temps ou mouillé, La bru brûlée Ramène sa fusée. Hue ! ma brèlière est décousue. Gare l'eau ! trois fois. Laquais, borde de soupe et de navets. - Où est ton maître ? - Il est aux blés. - Fils de putain, courez après ! - Domine, crepuit ! Il est rasibus de la rèle. Nourrice, donnez lui votre cul à teter ! Nouë ! ils sont pris s'ils ne s'envolent. Ma fay, vère ! - Paris, venez parler au Roi. - Oserai-je ? - Oui. - Monsieur, je suis venu. Que ferai-je ? - Veux-tu jouter pour la brindolle Et choquer pour le toupin ? - Je ne suis pas de ta sorte. - Ma toupie est déboulée. Nostradamus l'avait bien dit. A la part de la souris, Qui la trouve, c'est pour lui. Un chien nourri De pain fétis, Qui m'a donné Grand appétit. Oublieur, holà !... Porte-moi chier. - Haut et bas la cheminée ! - Il a pété sur les andouilles. Je vous commande et recommande, Comme le roi fit à son sergent, Et la reine à son enfant..., Que vous baisiez celui-là au cul. - Matelot, qui n'as qu'un oeil, Pêche-moi un hareng borgne. - Va du jarret ! le cul te flageole ! Je te pince sans rire. Richard, Richard, crac ! crac ! crac ! Qui a vessé, il aura un denier. Pair ou non ; qui choque deux a tout. Je te pique sur sept. Qui balaie son aire N'a rien à la foire. - Et d'où venez-vous, mire-li-moufle ? - Je viens du marché ; souffle-lui, souffle ! Je vous vends le barillet, bien lié, Bien bordé, bien barifaricoté. S'il n'est bien lié, bien bordé, Bien barifaricoté, je veux perdre La liure, la bordure, La barifaricoture. Et qu'est-ce dans ton bonnet ? C'est un étron qui prèche. En veux-tu être, sans maître ? Trois petits patés mi-chauds du cul. - A part, à part, je suis venu, Un pied chaussé et l'autre nu. Ma Marotte elle m'a tant battu Qu'elle m'a rompu les dents du cu. Il a vessé, la queue lui fume. Allons boire chopinette De bon vin à la tassette. Hori ho ! ma commère, Au bout de l'aune faut le drap. Regnault a perdu, la belle a gagné ; Baillez lui à boire, la gorge lui brûle. Je n'aime point l'aigre-moine. - Je veux faire caca, pour faire dodo, Et suis tant sot, mon frérot. - Eh ! coupe ton aiguillette. Tu as beau nez pour boire à la bouteille. S'il ne le vaut, il le pèse. Pour servir de moutarde après diner, Faut-il tant de mots à marier Margot. Ecolier de pied de boeuf ; Vingt et quatre pour un oeuf, Et autant pour une écalle : Fi de toute la merdaille ! Tire ta dague raguet. J'ai vu une puce Sortir d'une huche L'épée au côté. - Tu es habile homme, Tu prends les poux à tâtons. - Par la barbe je te tiens. Pipe, moisson ; tu es glué. Pardessus la courte caille J'ai vu passer le court coulon, Qui n'a fait, qui n'a dit, Qui n'a barbotiné le nez. Gardez-vous du loup pelé, Qui a dents et sous dents, Et oreilles de jument, Et qui veut manger les gens Et de ma galette... flic ! Je regardai par un butet, Je vis Judas qui rôtissait ; Je lui demandai un lardon, Il me bailla un coup de bâton. Brou ! ma mère, j'ai vu le diable ! Mes sabots font choq ! choq ! choq ! Ma mère, je veux... - Et quoi ? - Du lard à deux couennes. On hon oreillé de porc. A la gatte, qui passe de huit perd. Veux-tu jouer au pied de mouche Ou au court fétu pour qui l'aura ? Mignon pet le cat Madame. Chasse-marée mange blanc pain Et sa femme meurt de faim. La vache noire Qui va à la foire. - Il est bien âne par nature Qui ne peut lire son écriture. - Adieu, panniers ; vendanges sont faites. Les porcs vous mangeront : Friants de merde [ils sont]. Les petits bateaux qui sont sur la Seine Ont-ils des pieds ? Tripes sont saines à qui les aiment ; Mais merde il y a. Les grands bateaux en font-ils de petits ? Qui fera rochette Hai caperon dolent. A Robec corbeille et tout ! Je suis débauchée, Ma canne est cassée, Plantez ! Veux-tu jouer à la sautereule, Ou crocher pour qui aura le gal ? Un pet épousa une vesse, Et tous deux sortent d'une fesse ; Et, quand en mariage sont, Ils engendrent de beaux étrons. - Achetez-vous point d'éguillettes Matelot de chien ? - Quand du gourd pivois ne pirai Bien girard je me covirai. - Qu'as-tu ? - C. (Sai : soif.) - Qui te touche ? - T. (Tai : toi.) - Qui vole haut ? L. (Aile.) - Que crie la corneille ? - K. (Kaah !) - Qui est céans ? - M. (Ame.) - Qui a grandes oreilles ? - N. (Ane.) - Qui arrête les chevaux ? - O. (Hô !) - Qui regarde ? - X. (Yeix : yeux.) - Qui est ce pansu ? - G. (Geai.) - Qui est ce petit ? - I. - Qui est derrière ? - Q. Au joli bosquet croit la violette, Selon les dépens la besogne est faite. J'ai bibi au doigt ; je n'y bitis oncques Il court partout comme un panier. Il ne tient ni de bécarre ni de bémol, Il ne tient que de nature. Ro babe de son dos oniprincipie à marate Cinq canards... et six jaux (coqs) bridés. Ma roard tarodant. Grossa bonae laticis pollucite sicera nobis Haut nid pie a ; caille a bas nid ; rôt chat pris m'a Serre pet cul l'a - Fourche a bec à l'herbe. Rot gâté, gras bâton, entre et manie fêtu. Con beatison. Quand je vivois les vifs paissaient, Et je suis mort, le vif m'emport. Et pardessus les vifs m'en vais Supra teton, supra collon, Supra dorson, supra rognon, supra culon. Faisons la bru et jouons à la branle au grenier. Ce n'est que fretin à gober. Mouchez-vous (ou) la Gargouille vous mangera. J'ai mangé un oeuf, La langue d'un boeuf, Quatre-vingt moutons, Autant de chapons, Vingt congnons de pain : Encore ai-je faim ! Enhui je ne tâtis, ni saluis. Mouche guêpe, sors du creux Et me happe si tu veux. Bel et joliettement Va la chèvre sur le mur. - Bel et joliettement Tu lui lècheras le cul. A Croisset, A la Bouille, pour un pet. Hare ! Hare ! maréchal ! Un chien, un chat, une mouche, Qui vont au brouet ! Bran à ta gorge ; c'est saffran ! Notre chat n'a point figué. Un loup passant par un désert, La queue levée, le cul ouvert... - C'est bien, rapporte la pièce au trou Et tu auras meshuy feillotte. Il n'y a point d'attente aboule hors ! Pain blanc, pain chaud ; Va-t-en là haut. Soeur Acloque vienne à moi parler ! Je retiens fiquet volée. Au cul le nez pour la froidure. Eh ! l'Ebahi ? Toi ! fiche-toi hors d'ici ! Saute, saute, martinet, De la fenêtre au jardinet. Ma commère, prêtez-moi votre petit sas ? - Ma mie, j'en sachette, j'en belute, J'en fais tout mon petit cas. Il n'est pas de bonne heure né Qui n'y fourre son clou. Pour sonetter et pour vesser Il ne faut bouger du lit. - Je vous vends le corbillon. - Qu'y met-on ? - Chou ! chou ! mes poussins ! - Ma mère ! caca ! Que j'aie la derraine, Ou je ferai miaux. Ma mère, serai-je point marié ? Adieu ! hai ! l'homme : Voilà mon roi couvert, Dodo, dominette ! dodo, domino ! Gloria patri, Ma mère a pétri : Elle a fait une galette ; Jamais je n'en tâtai miette !... Je renie mon royaume Pour sauver mon compagnon. Il est de Priaux, La chemise lui passe les drapeaux. Il en sera pendu, Aussi haut que le gibet, Au Vivian avec ses gens. Qui langue a à Rome va. Cochonnet, va devant ! Tu as le bec affilé comme un raseur de guinaut. Eh ! Vivian ! beau Vivian ! Es-tu sergent ? montre moi ta masse. Croquet d'enfer qui en parlera. Hélas! je l'ai perdu, mon pigeon, pigeonnet ! Au cheval fondu ! Ne vous en allez point et vous tenez ici : Qui fait défaut perd son épingle. Pape, pape, vole ! S'il est none, ci t'envoles, Palibalam plan, palibalam plan. Colimaçon, montre-moi tes cornes. Je suis roi d'Antioche. Quand je bois du vin clairet, Tout tourne au cabaret. Je retiens la sifflée et le coutelage. Il fera beau temps, Les marmousets sont aux fenêtres. Y neige. Je n'ai point d'argent, aussi nage. Adieu, jeux ! Il mange bien des mouches, qui n'y voit. Houpe gay ! j'ai bu du cidre. A l'hôtel ! à l'hôtel ! Je n'y suis pas, ni encore, ni encore. Coucou, babelou, C'est fait, démuchez-vous ! L'école est crevée, La merde en sort. Je serai bien mangeant, mangeant tout. Le dernier a meilleur grain. - Ma mère, mon petit frère a fait caca Sur ses jarrets ! - Eh bien, torche-lui le cul, O quouard. FIN. |
(1) La version moderne de Me Epiphane Sidredoulx ne respecte pas vers à vers la version originale.
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