TINAN, Jean Le Barbier de (1874-1898) : Annotation sentimentale.- Paris : Aux éditions du Sagittaire, chez Simon Kra, 1921.- 51 p. : ill. ; 16 cm. Saisie du texte et relecture : O. Bogros pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (10.IV.2004) Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex -Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01 Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] obogros@ville-lisieux.fr http://www.bmlisieux.com/
Diffusion libre et gratuite (freeware) Orthographe et graphie conservées. Texte établi sur l'exemplaire d'un collection particulière. Annotation sentimentale par Jean de Tinan ~~~~ Non, Madame, vous navez pas raison. Il ne faut pas blâmer les tendances sentimentales de certains de la génération jeune, il ne faut pas imiter les vieux messieurs décorés qui leur reprochent, en termes choisis, mais peut-être un peu pompeux, quelques velléités de déboulonner le piédestal de mauvais vers et de romans médiocres ou la femme sérige en idole, - qui leur reprochent de ne plus concevoir lamour suivant lesthétique plutôt vétuste des opéras italiens. Plutarque, - qui nous a si religieusement conservé les petits cancans dautrefois, nous rapporte quAristippe, à qui lon faisait observer que la courtisane Laïs ne laimait pas, répondit en souriant : « Je ne pense pas non plus que le vin ou le poisson aient de lamour pour moi, et cependant jen use volontiers ». Comment ne pas goûter une anecdote si précise. Aristippe était vraiment un sage : il jugeait que la femme nest quun instrument, - parfois merveilleux, - un moyen démotion et non un but, et avait tout compris de cet aphorisme puissant : « Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ». A Laïs il demandait le plaisir, elle pouvait le lui donner. Sil lui eût demandé le bonheur, il eût sans doute douloureusement constaté ce que M. Gide a nommé : « La fâcheuse incompréhension de leurs âmes ». * ** Funeste erreur de notre esprit qui veut confondre la volupté et lamour ! Il est sans doute possible, - et cest un rêve infiniment noble, - de concevoir comme directive de vie le suffisant amour. Certains lont tenté qui en ont souffert. Il faudrait en effet que celle qui fut rencontrée, après avoir livré son âme, puis ses lèvres, demeurât, « per fas et nefas », lamante, la compagne et lamie. Joserai affirmer quelle est infiniment rare. Lamour aujourdhui sencombre de déplorables contingences, et, comme toutes choses qui sont très près du divin, lamour ne souffre pas les réalisations imparfaites. Précisément à cause de la splendeur de ce rêve, il faudrait éviter de le confier à des mains indignes, fussent-elles merveilleuses, et lexpérience des autres, la nôtre aussi parfois, - hélas, - nous a enseigné à nous méfier des mains où cependant nous aimons à poser nos lèvres. Vraiment, - ce désir daimer mapparaît ce soir une faiblesse, et nous aimons une amie seulement parce que nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes, nous ne nous aimons pas assez nous-mêmes. Et lamour est aussi une paresse. Aux heures ou nous constatons mélancoliquement combien Dieu est loin encore (1), combien toutes nos peines nous ont peu rapprochés de notre moi, nous pensons pouvoir recevoir dautrui ce qui nous manque, et quen mêlant nos âmes nous atteindrons ce but. Il est permis de croire cette espérance possible, et quelle a été parfois réalisée, mais quelle présomptueuse imprudence de nous croire destinés, nous aussi, à en manifester la vérité ! Il serait plus sage de sabstenir daimer autrui ; car lorsque nous commençons à aimer, nous sommes envahis par dataviques instincts dont notre jugement est faussé, - cest ainsi que la pensée damour se développe sans méthode, subissant les désastreuses influences des livres lus très jeunes, dautres influences encore qui font que rien nest plus artificiel. Mais il faut aimer. Ceux-là peut-être choisissent la meilleure part qui sagenouillent uniquement devant le Dieu quils imaginent, parce que leur amour se résolut en un égoïsme enthousiaste, - ceux-là aussi sont à louer qui rêvent les baisers de la Vénus victrix et sen vont mensuellement chercher un spasme en fermant les yeux, car si les rêves ont été beaux, lacte na que peu dimportance ; mais il en est qui ne peuvent se satisfaire à sessouffler sans être aimés ; ceux-là souffriront, à moins que par impossible ils ne trouvent le baiser sororal sur les lèvres tendues humides autour deux, - ils souffriront, sils ne senferment dans leur orgueil, apprenant à se connaître pour saimer. Plus tard, le long dautres vies, ils pourront distribuer leur amour. « Aime ton prochain comme toi-même ». Il faut dabord saimer soi-même. Madame, - vous aimez les classiques métaphores : le symbolique anneau ne nous a pas avertis des enchantements néfastes, - nous navons pas été fidèles aux serments, nous avons bu dans les coupes donyx la chaude liqueur versée par les mains du Présent menteur. Il faudra que lAmie soit lIndulgente. Jadis, au départ du prince triste qui, par les forêts profondes, allait chercher la soeur amoureuse dont léveil lui souriait parmi le dénouement des cheveux dor, une fée lui mettait au doigt lanneau qui serait un talisman sauveur. Dans largent terni des pierreries senchâssent dont les noms sont étranges et sonores, et toujours ceux qui virent de ces anneaux comprirent, et demeurèrent silencieux, troublés de réminiscences imprécises de ce passé fabuleux dont les enfants parfois se souviennent encore. Cétaient des anneaux magiques. « Aie confiance, disait la fée, chaque fois que les gemmes consacrés effleureront ce qui nest pas lapparence, tu verras leur éclat se ternir comme un regard se voile de larmes ». Alors, écartant dun geste lent de son glaive les tentations pressenties décevantes, il marchait vers laimée. Des conteurs nous ont conservé la légende de quelques-uns de ces chevaliers fiers. Magique anneau dargent ! tu as perdu ton pouvoir séculaire. Tu ne mas pas averti lorsque je tai posé sur les chairs moites et mates des prostituées damour dont la chair a menti, tu as conservé ton éclat froid et pur aux jeux des adroits et pervers des amies jolies qui mont ensanglantés le coeur, tu as scintillé, impassible, aux mains adorées de celle qui ma ensanglanté lâme
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Je suis le prince désolé cherchant à travers les treillis sombres le féerique château où Elle sommeille encore, - mais lanneau a perdu son pouvoir et les enchantements mont égaré. Lorsque Une nous apparaît, nous pensons quil est bien sot de se voûter dans leffort de comprendre, et quil sied mal dêtre pensif vers vingt ans : il faut croire en lamour puisque tous affirment, et que labsolu sera son parfum, - mais il est une loi de notre être qui veut que pendant le baiser nous oublions quil ne sera pas éternel, car quelle étreinte survivrait au contraste soudain apparu de lintensité de notre désir présent et de linévitable indifférence future ? et même, si parfois cette pensée nous vient que dautres sont oubliées dont nous avons baisé les dents froides, nous essayons de nous duper encore avec ce naïf et touchant « ce nest pas la même chose », qui est la seule arme maladroite que nous ayons pour lutter contre tant de tristesses. Mais cela sera « la même chose ». Dautres, - beaucoup dautres, gracieuses petites amies aux gentilles âmes aimantes ou perverses, aux sourires enfantins ou crispés, aux désirs naïfs ou salaces, offriront ainsi vers moi les trésors de leurs corps, la musique de leurs soupirs, les ondes de leurs regards. Elles sabandonneront et je les prendrai, je baiserai leurs aisselles embaumées, je mordrai leurs lèvres pour quelles sempourprent à nouveau du sang pur que les voluptés font refluer au coeur, jaimerai suivre les frêles veines bleues des jeunes seins succulents, jaimerai toute leur chair de toute la mienne, jéteindrai leur beauté leur beauté avec des désirs parfois denlacements incessés. Mais lamour
Nous ne savons pas penser à lamour, il y faut dextraordinaires musiques, des fugues envolées et des arpèges lents. Nous comprenons presque, aux heures de demi-inconscience où nous échappons un peu à la tyrannie des sensations, lorsque le passé et le présent nous gênent moins, - alors seulement se précisent des représentations pieusement enfantines : murmurer son nom, écarter doucement ses mains pour adorer son regard, recevoir delle, delle ! nous imaginons mal léblouissant mélange de la volupté et de lamour. Il est très décourageant de trouver chez tant dentre elles une fleur à la place du coeur, et je crois que le philosophe Nietzsche a superbement exprimé lhésitation mélancolique dont nous souffrons lorsquil a écrit : « Nie noch fand Ich das Weib von dem Ich Kinder moechte ». Je nai pas encore rencontré celle dont je voudrais avoir des enfants. Ah lorsque nous relisons les pages hâtives de la veille qui disent lespoir récemment déçu, elle nous apparaît toujours inexacte, cette aparithmèse du souvenir qui, si rapidement, égrène les instants dont se sont lentement superposées les intensités. Il y a pour nous une sorte dhumiliation secrète à savoir que ce dont notre vie fut remplie se peut tellement condenser, nous sentons quil faudra nous efforcer demain pour tisser à notre moi un manteau démotions nouvelles qui si tôt hélas nous apparaîtra aussi tristement troué dinsignifiance, et nous ne ressentons plus quune immense lassitude : « Les fleurs séchées, et les baisers derrière les portes, et les comparaisons à la Madone, tout cet opéra-comique de lamour ne pouvons-nous donc pas échapper à ces choses ? cette fois encore nous nous sommes lâchement trompés, nous navons fait quobéir à un programme fixé davance, le programme suranné des sentimentalités niaises. « Amie dernière amie je ne te regretterai plus. Je ninvoquerai plus tes yeux de pierres précieuses bijoux retrouvés de Palmyre tes yeux ! « Si je songe encore à tes lèvres, - à la coupe humide de tes lèvres, je ne sentirai plus mon âme se crisper éperdument vers mes tempes. « Si je songe à lor (ou à la nuit) de tes cheveux, je ne souhaiterai plus la caresse de leur parfum. Amie ! Je ne regretterai plus tes mains étroites et pâles tes mains rêvées, dispensatrices dextase je ne regretterai plus la splendide jeunesse de ton corps je ne ménerverai plus au souvenir de la souplesse de tes gestes
.. «
Notre amour fut de ceux-là qui passent, et lheure est venue quil soit passé ! » Médiocres et inévitables lyrismes, qui viennent nous gâter des heures dont lémotion devrait être exquise ! Peut-être vraiment sommes-nous honteux de notre sécheresse, et nous essayons de nous duper avec des mots (mais, maintenant, les vieux mots damour ne savent plus nous enthousiasmer, de même que nous souhaiterions des caresses un peu inédites) car, lorsque nous avons compris que la réalisation ne peut-être que banale, quelle faiblesse est la nôtre de tant regretter une ombre de bonheur que nous naurions même pas acceptée ! Peut-être souhaitons-nous lâchement conserver une illusion toujours, mais nous savons bien que cela nest pas possible ; - et puis cela serait seulement demeurer stationnaire sur la route où il faut éternellement marcher. Devrons-nous ainsi ricocher de coeur en coeur et de chair en chair jusquà lapaisement dun néant ou leffarement dun au-delà ! leffarement : car peut-être ne songeons-nous si souvent à la possibilité dun ineffable devenir damour que parce que nous parvenons mal à y croire, et nous ne parvenons pas non plus à croire en lanéantissement simple des personnalités ; nos souffrances damour sont comme des reflets de nos girations métaphysiques, seulement cela ne nous apparaît pas très nettement, parce quil y a rarement simultanéité. * ** Petites amies, je ne blâme rien, car des minutes furent exquises ; vos mains douces, vos mains de frêles vierges infâmes, ont été la joie de mes lèvres ; - jai tant aimé, sous vos paupières baissées, la perversités de vos regards. Je ne blâme rien, et cependant jai peur, si Celle était rencontrée, de ne savoir trouver, pour scander tant damour, que les mêmes éternelles caresses dont se seront accompagnés les jolis amusements de la veille. Que cela ne soit pas la même chose ! que me soient épargnées les comparaisons douloureuses aux heures où lon espère des émotions inrêvées ! Petites Jolies si vous maviez fané lamour ! Ah celles qui ne maimaient pas se sont renversées hier toutes avec les mêmes gestes souples, et des phrases ont été dites les mêmes dont elles ont souri du même sourire, vaguement charmées de leur rythme incertain. Et combien souriront encore dont les reliques deviendront semblables à tant de rubans fanés qui dorment au fond des tiroirs et dont il ne survivra ce qui a survécu des autres que certaines délicatesses démotion lorsque la vie nous mettra ironiquement au bras lun de lautre au hasard de quelque barne-dance : un peu de tendresse douloureuse et latente parmi linsignifiance des phrases. Ce sont des sensations élégantes
Mais nous sommes forcés dadmettre que bien des fois encore nos enthousiasmes se condenseront en passion pour constituer de semblables amours, et nous voudrions tant trouver une autre raison de vivre que ces boucles de cheveux dont le parfum bientôt sévapore. Il peut sembler, théoriquement, que nous devrions nous satisfaire à classer et compléter notre collections de sensations diverses mais il y a en nous je ne sais quelle intuition merveilleuse dune vérité quil faut connaître, et à cause de cela nos convalescences daimer demeurent langoureuses, et le deviennent chaque fois davantage parce que certains souvenirs sajoutent qui nous empêchent de désaimer. « Flirt ! Effleurement ! seul baume dénervement à nos neurasthénies attristantes, il faut taimer malgré tes imperfections, peut-être à cause delles, parce que tu es une tentative. « Il faut taimer pour tous les sourires qui sont toi, pour tous les alanguissements qui sont toi. Cest toi quil faut aimer dans les chers souvenirs des mains lentement caressées qui conservent encore, aux jointures délicates, lodeur douce et rauque des gants quittés pour le baiser dans les souvenirs aussi des paroles étudiées, murmurées très bas près des nuques frissonnantes où passent les teintes avisées des pudeurs troublées. « Nous avons reposé nos fronts lourds sur des gorges de soie chaude : - seins adorés, caresses à nos paumes fiévreuses, vous tendiez vers les baisers la fragilité de vos teintes nacrées ; et vous, lèvres liqueur seuil. « Flirt ! jeune dieu souriant, ceux-là seul médiront de toi qui ont mal connu ces joies factices et véritables ; tu marches indulgent appuyant doucement tes belles mains contre les lèvres qui les implorent et tu sais que dans nos coeurs nous tavons élevé des autels. Ce soir, il te plaira que nous allions en longues théories lentes sous les péristyles fleuris de tes temples en faisant semblant de nous aimer
.. » Nous parlons ainsi, en des heures fiévreuses, mais nous ne sommes pas convaincus la chère Image de nos rêves nous semble éclaboussée déjà de tant de confus souvenirs de sentimentalités et de sensations médiocres ; nous regrettons la virginité de notre coeur mais aucune naura eu la virginité de notre coeur. Du plus loin quil men souvienne, jai toujours voulu embrasser des petites filles que cela « ennuyait » ; et maintenant, suis-je si différent de lenfant passionné dautrefois qui, pris sur les genoux, a caché un soir son visage au décolletage dune jeune femme en murmurant : « Comme cela sent bon ! » Ai-je jamais vraiment - désiré autre chose que la calme réalisation de cela autrement symbolisé lamour que par ce mot parfum, auquel on voudrait tellement plus de sonorités douces, pour aimer davantage, à certaines heures, le répéter à mi-voix. Nous ne savons pas assez par quelles gradations sest effectué le développement de notre sensibilité, et ce fut au hasard des faits et des lectures que sont nées ces facultés démotion qui chaque jour, par la sensation, modèlent à nouveau notre moi. Étrange logique dune éducation où sont presque systématiquement négligés et souvent faussées les notions de la justesse desquelles dépendra surtout notre bonheur ! * **
.. Rien ne peut sentimentalement nous émouvoir plus délicieusement, aux heures singulières despoir damour récemment laissé, que la présence de celles qui sont de quelques années moins âgées nous : et je crois que souvent alors nous confions à lenfance de leur sourire ce qui demeure en nous despoirs purs et de nobles désirs. Ils sont nombreux ceux qui aux lendemains de passions, comme ils allaient sabaisser à de médiocres débauches ou sabandonner à de détestables sécheresses, ont été sauvés par la méditation quinspira le geste souple et prudent de la fillette qui leur tendit quelque tasse de thé. Petites filles délicates et gentilles, qui laissez encore flotter la parure de vos cheveux autour des moues mélancoliques ou rieuses et dont les robes mi-longues découvrent les chevilles minces petites filles aux gestes frêles, charmantes de grâce un peu factice et si exquisement maniérées petites filles je vous aime, qui symbolisez pour moi la Promesse. Quelles de vous se nomment Amour et Joie et Désir et Tristesse ! Quelle jouera demain avec mon coeur des joueuses de tennis dhier ? Quelle rayera le cristal de mon orgueil des fillettes mignonnes dont le patin rayait la glace lorsque cet hiver nous passions les mains jointes ? Car nous savons, malgré que nous y pensions trop peu, que le bonheur ne viendra pas des jeunes filles qui nous occupent, ni des jeunes femmes qui acceptent nos caresses et il y a une douceur un peu angoissée à songer que celle qui donnera son âme si elle doit venir existe et pense, sourit et pleure, et que nous ne pouvons pas encore bercer ses chagrins. * **
.. Je suis trop loin dAristippe pour écrire maintenant léloge que je me proposais de tenter avec une ironie qui neût pas été peut-être très sincère. Bien des jeunes gens Madame ont aujourdhui cette habitude fâcheuse de disserter sans précision sur la métaphysique damour : combien souvent ils se contredisent eux-mêmes. Javouerai dussé-je contrarier les vieux messieurs décorés quil me plaît plus leur voir exagérer de telles recherches de sentiments que leur entendre vaniteusement conter des prouesses de commis-voyageurs. * ** Jécrivis un soir ces pages pour une jeune femme très blonde qui collectionne des échantillons décriture, mais jai préféré les donner à un ami parce que nous avons tous un peu les mêmes peines.
Note : (1) Jamais je nai pu lire sans frissonner denthousiasme cette phrase de Locke : « Nous sommes persuadés quil y a beaucoup plus de créatures au-dessus de nous quil y en a au-dessous, car nous sommes beaucoup plus éloignés en degré de perfection de lêtre absolu que du plus bas degré de lêtre ».
Ce livre a été achevé dimprimer le 18 Mai 1921 par Ducros, Lefèvre et Colas, rue Croulebarbe, 7, à Paris. Les bois dont il est orné ont été dessinés et gravés par P. A. Moras pour illustrer : 50 exemplaires sur papier impérial du Japon numérotés de 1 à 50 (contenant une suite des bois sur papier de Chine) ; 700 exemplaires sur papier de Hollande Van Gelder Zonen, numérotés de 51 à 750 et 40 exemplaires hors-commerce, numérotés à la main de I à XL. Les bois de cette édition, qui ne sera jamais réimprimée, ont été barrés après tirage. Cet exemplaire porte le N° 632 |
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