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LISIEUX
Manoirs, halles, porches, maisons de ville (XVe-XVIIIe siècle)
[LISIEUX et son territoire intercommunal ]
 
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39 planches extraites du Recueil dedocuments d'architecture civile de l'époque médiévale au XVIIIè siècle.La Normandie. Calvados. 1 & 2/ notices descriptives par Raymond Quenedey ; photogr. d'Ed.Bourdier.-Paris : F. Contet, 1927.- 2 vol. : 4 f., 8 p. 140 pl.. 44 cm.- (Lesprovinces de l'ancienne France).  [Bm Lx : NORM 1539]

Recueil de documents d'architecture civile de l'époque médiévale au XVIIIè siècle. Calvados 1 (1927)
 
 
MANOIRS (XVe-XVIIe siècles), HALLES & PORCHES D'EGLISES
 

 

 
Marolles. Manoir de la Bucaille. Ouilly-le-Vicomte. Manoir des Mathurins. Lisieux. Cheminée du manoir Chopin, Grande-Rue,
Marolles. Manoir de la Bucaille. Groupesd'écharpes bien caractérisés. Galerie en encorbellement abritée sous latoiture de la maison, type fréquent dans les manoirs normands. Lapartie droite du bâtiment peut remonter au XVIe siècle Ouilly-le-Vicomte. Manoir des Mathurins. L'Ordre des Mathurins, fondé pour le rachat des captifs desBarbaresques, était florissant à Lisieux. Ce manoir, construit au XVIesiècle, comprend deux pavillons à damiers de brique et pierre aurez-de-chaussée, avec un étage en colombage. Ces deux pavillons sontreliés par une galerie de bois de onze travées avec poteaux décorés depilastres cannelés, d'ordre ionique. Lisieux. Cheminée du manoir Chopin, Grande-Rue, ....Cheminées caractérisées par l'arc en accolade, dont les mouluresforment des pénétrations, et par les supports en forme de colonne avecchapiteau et base du xve siècle.

Saint-Germain-de-Livet. Manoir.
Saint-Germain-de-Livet. Manoir.

Prêtreville. Manoir de Querville.
Saint-Germain-de-Livet.Manoir. 1. Vue générale. Bâtiment principal, du XVe ou du XVIe siècle.Rez-de-chaussée en bloc avec contreforts en pierre appareillée.Au-dessus, construction en charpente, en encorbellement sur liens. Agauche, pavillon d'entrée Renaissance, avec murs en damiers de pierreblanche et de brique verte (1584). Les damiers constituent l'un desdeux modes essentiels de la construction en pierre et brique du pays.2. Façade intérieure. Galerie à arcades en arc surbaissé, avecclaveaux alternativement nus ou décorés d'un pointillé. Frise à voluteset corniche à denticules sur modillons. Saint-Germain-de-Livet. Manoir. Vue extérieure et porte. Le pavillon d'entrée est flanqué de tourelles.Une décoration de sculpture revêt les bandes horizontales de pierre. Prêtreville. Manoirde Querville. Manoir rectangulaire, jadis entouré d'eau, avec courcentrale. Endehors de l'enceinte, beau colombier octogonal. Ce manoir a appartenuaux familles de Querville, de Fantessan, de Vauvert et de Marguery. 1.Pavillon d'entrée. Assises de pierre blanche interrompues par descarrés de brique formant des damiers irréguliers. A l'intérieur, bellecheminée et restes de peintures et de pavages anciens. 2. Bâtiment principal. Fin du XVIe siècle ou XVIIe siècle. Colombageavec hourdis en tuileaux sur un rez-de-chaussée de brique à chaînes depierre très rapprochées, exemple du deuxième mode de construction depierre et brique usité dans le pays.
Lisieux. Manoir du Lieu Binet. Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin
Lisieux.Manoir du Lieu Binet. Maison de campagne d'un bourgeois de Lisieux,portant le millésime de 1646. Situé à flanc de coteau, ce manoir estvoisin du château des Loges, qui appartenait aux Évêques de Lisieux, etsemble en avoir été une dépendance. Mur de brique avec chaînes depierre rapprochées, du même type que le manoir de Querville. L'escalierde droite est abrité sous une toiture à croupe reposant sur une fortecharpente. Lucarnes à croupe débordante. A l'intérieur, belle cheminéeavec hotte, consoles et curieux chapiteaux. Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin. Appartint à la famille de Tournebu depuis le milieu du XVIe sièclejusqu'en 1735, et devint ensuite la propriété de Mme de Janville de1789 à 1810. Le colombier est de forme polygonale, en pans de bois avec hourdis en tuileaux. Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin. Corps de logis principal (XVIe siècle). Rez-de-chaussée de pierre.Étage à mur de brique avec grandes bandes de pierre blanche. Lesfenêtres avaient autrefois des meneaux formant des pénétrations dansles angles. Lucarnes avec ferme débordante polylobée. Ce bâtiment estflanqué sur la façade postérieure d'une tourelle d'escalier carrée. Al'intérieur, il existe encore deux cheminées à hotte.

Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin
Ouilly-le-Vicomte. Château de Bouttemont. Ouilly-le-Vicomte. Château de Bouttemont.
Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin. 1. Cheminée de la grande salle. 2. Cheminée de la salle à manger. Ouilly-le-Vicomte. Château de Bouttemont.
Occupant trois côtés d'un rectangle, ce château est entouré d'un fosséet flanqué de quatre tours rondes aux angles. Construit vers les XV etXVIe siècles, il a été remanié sur la cour au XVIIe et au XVIIIe siècle.Appartint aux familles Paysant (1522) et Guéroult ; il est aujourd'huila propriété de M. Drouilly. Cour intérieure avec puits. Baies en anse de panier avec claveaux enbrique. Pavillon central en charpente avec une toiture en tuilesimbriquées.
Ouilly-le-Vicomte.Château de Bouttemont. 1. Extérieur. Construction mi-bois, mi-pierre,flanquée aux anglesde tourelles de pierre ; pavillon d'entrée au milieu d'une face. 2.Pavillon d'entrée. Pierre et brique. Porte et poterne avec rainurespour loger les bras relevés des ponts-levis.
La Houblonnière. Manoir Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Pressoir du manoir du Pont-Mauvoisin...
Ouilly-le-Vicomte. Porche de l'église. - Rocques. Porche de l'église.
La Houblonnière.Manoir (Vers le XVe siècle). Ancienne commanderie du Temple ; type demanoir fortifié. Il existe deux cours ; les ruines d'un donjon sevoient encore dans la deuxième. 1. Entrée. Construction en pierreappareillée, avec quelques assises de brique seulement. La pierre et labrique alternent régulièrement dans le pavillon de droite. Portessurmontées de gables en accolade et encadrées de contreforts. 2. Courd'honneur. Construction de bloc avec contreforts de pierre appareillée.Les meneaux avec pénétrations accusent la fin du XVe siècle ou le XVIe.A droite, bâtiment à colombage oblique. Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Pressoir du manoir du Pont-Mauvoisin... Ouilly-le-Vicomte.Porche de l'église. Porche avec galerie en retour d'équerre. Rocques.Porche de l'église. Galerie en appentis. Le porche est à chevrons, sansfermes. De grandsliens courbes soutiennent les pièces de bois horizontales pour suppléerà l'appui du colombage qui fait défaut.
Glos, près Lisieux. Ancien manoir d'en bas. Glos, près Lisieux. Ancien manoir d'en bas. Glos, près Lisieux. Manoir de Bray.
Glos, près Lisieux.Ancien manoir d'en bas. Maison de fermier. Façade. Manoir formé de deuxbâtiments accolés, dont celui de droite paraît être du XVe siècle, etcelui de gauche, un peu postérieur, se classe vers la fin du mêmesiècle. Pan de bois à colombage vertical ; premier étage enencorbellement sur sommiers et pigeâtres avec entretoises moulurées ;lucarne en saillie, à ferme débordante trilobée. Rangées de fenêtres àmeneau horizontal. Caractères urbains appliqués à une constructionrurale. Appelé autrefois La Brairie.  Glos, près Lisieux. Ancien manoir d'en bas. Vue latérale. Ferme débordante évidée en tiers-point et percée en hautde deux petites ouvertures pour éclairer le grenier. Les poteauxencadrant les fenêtres, ainsi que les potelets d'allèges, sont renflésà leur partie supérieure pour fournir un soutien solide à la sablièreou à l'appui. L'entretoise conserve une section rectangulairesimplement délardée par une moulure à l'angle inférieur. Bois forts etmassifs. Glos, près Lisieux. Manoir de Bray, ancien manoir d'en haut. Fin du xve siècle. Pan de bois à colombage vertical, encorbellementsimple, sans entretoises, du premier étage sur le rez-de-chaussée.Lucarnes à ferme débordante trilobée. Tourelle polygonale, en pans debois, formant saillie sur la façade et contenant l'escalier. Al'intérieur, porte ancienne à panneaux plissés. Le nom de ce manoir vient de la famille Debray, qui en a possédé lesterres, et que l'on trouve de 1406 à la première moitié du XVIIe siècle.
Saint-Martin de Mailloc. Manoir dit Le Lieu Sauvage.    
Saint-Martin de Mailloc. Manoir dit Le Lieu Sauvage. Vers la fin du XVe siècle. Manoir présentant les mêmes caractères quele manoir d'en bas, à Glos, mais un peu plus simple. Fenêtres doublesau lieu de rangées d'ouvertures. A droite, entretoise d'encorbellementà moulures régulières, indiquant une époque plus récente que celle dubâtiment de gauche. Grandes lucarnes à pignon et ferme débordante.Poteaux et potelets ornés de colonnettes en saillie.    
 
MAISONS DE VILLES (XVe-XVIIe siècles)
 
Lisieux. Maison du Cirier, Grande-Rue, 30 Lisieux. Maison, Grande Rue, 33, à l'angle de la place Victor-Hugo Lisieux. Maison, Grande-Rue, 29-31.
Lisieux.Maison du Cirier, Grande-Rue, 30 (démolie en mai 1899). Très ancienneconstruction, à bois massifs, avec un comble simple et ungrand pignon dressé sur le côté de la toiture. Encorbellements simples.


 
Lisieux.Maison, Grande Rue, 33, à l'angle de la place Victor-Hugo (Vers le XVesiècle). Voir La Normandie, 1e série,Seine-Inférieure. Introd. p. 17.Maison à comble croisé, avec deux pignons perpendiculaires entre eux,d'un type voisin de celui de la maison précédente. Deuxième étagesurplombant le premier par un encorbellement à entretoises. Il devaitexister primitivement des rangées de fenêtres jointives. Comble enencorbellement à deux degrés. Lisieux. Maison, Grande-Rue, 29-31.
Construction présentant sur la rue son mur goutterot, c'est-à-dire lecôté de la toiture, et, à gauche, un grand pignon. On distingue encoreà l'étage des rangées de fenêtres étroites, actuellement plâtrées. Cesouvertures étaient surmontées d'impostes. Deux d'entre elles, bienconservées, sont nettement visibles à droite et à gauche des fenêtresmodernes du bâtiment à pignon. Les potelets des allèges sont décorés decolonnettes.
Lisieux. 1. Maison du Pont de la Touques.  2. Maison, rue de Caen. Lisieux. Maisons, rue du Char, 32, et maisons voisines. Lisieux. Maison d'angle, rue de la Paix, et maisons voisines.
Lisieux.1. Maison du Pont de la Touques. Construction du XVIIe ou duXVIIIe siècle avec bois croisés.  2. Maison, rue de Caen.Construction d'un type archaïque, probablement du xve siècle. Pièces debois frustes et massives, grande lucarne à ferme débordante trilobée.Rangées de petites fenêtres rectangulaires.


 
Lisieux.Maisons, rue du Char, 32, et maisons voisines. La construction d'angle,à gauche, présente des dispositions fréquentesà Lisieux : encorbellements avec entretoises à mouluration simple,poteaux épanouis en consoles, soutenant les entretoises et séparant lesfenêtres en rangées, ferme du pignon en arc trilobé. Des poteaux dumême type se voient à la maison de droite ; les têtes des potelets desallèges sont décorées d'un motif profilé que l'on rencontre souventdans les constructions de la ville. Lisieux. Maison d'angle, rue de la Paix, et maisons voisines. Mêmes caractères.
Lisieux. 1. Maisons, rue de la Paix, 12 et 14. Lisieux. Maison, rue de la Paix, 23, et cour intérieure Lisieux. Baie de boutique, rue de la Paix
Lisieux.1. Maisons, rue de la Paix, 12 et 14. Mêmes caractères.2. Maison à l'angle de la rue de la Paix et de la Grande-Rue.Fenêtres bien conservées, avec leurs impostes. Les poteaux formantchambranles sont creusés de rainures verticales dans lesquellesglissaient les volets que l'on relevait pour fermer les ouvertures.Boutique à large baie avec imposte.

 
Lisieux. Maison, rue de la Paix, 23, et cour intérieure (XVe ou XVIe siècle). Lisieux.Baie de boutique, rue de la Paix (Vers le XVI siècle). Décor simulantun arc en accolade reposant sur des personnagesgrotesques, d'un type fréquent à Lisieux au XVIe siècle. Entretoised'encorbellement moulurée, peu évidée, et conservant une sectiongénérale rectangulaire....Lisieux. Entretoise d'encorbellement, rue d'Ouville. Cette entretoiseprésente deux motifs superposés, terminés à leurs extrémités par desguivres. Les formes de ces deux derniers exemples sont caractéristiquesde la région.
Lisieux. Maisons, place Victor-Hugo, nos 43, 43, 47 (anc. rue des Boucheries) Lisieux. 1. Maison de la Salamandre, rue aux Fèvres. 2. Maison dite Manoir Formeville. Lisieux. Maison de la Salamandre
Lisieux.Maisons, place Victor-Hugo, nos 43, 43, 47 (anc. rue des Boucheries).Les deux maisons de gauche se classent vers leXVe siècle et présententles caractères habituels à cette époque.

 
Lisieux.1. Maison de la Salamandre, rue aux Fèvres (XVIe siècle). Rangée defenêtres, potelets décorés de colonnettes de formes variées.2. Maison dite Manoir Formeville.Construction massive, de type archaïque. Au-dessus du rez-de-chaussée,encorbellement simple reposant sur de grands pigeâtres courbes.Au-dessus du premier étage, encorbellement à deux degrés. Grand combleavec revêtement extérieur en planches descendant jusqu'au-dessous dudeuxième étage. Lisieux. Maison de la Salamandre. Lucarnes. Ce sont des lucarnes à étage. Celle de droite montre les caractères dela Renaissance gothique de Lisieux : décor avec têtes souventgrimaçantes, colonnettes ornées d'écaillés.
Lisieux. Maison de la Salamandre Lisieux. Maison de la Salamandre Lisieux. Maisons, place Victor-Hugo, 22-24 (anc. rue des Boucheries)
Lisieux. Maison de la Salamandre. Fenêtres. Décor lexovien dans tout son développement, avec ses formes contournéeset bizarres. Baies surmontées d'accolades ornées de volutes. Colombesdécorées de colonnettes, souvent torses, revêtues d'écaillés, avectêtes ou personnages minuscules en saillie. Figures grimaçantes,sauvages, grotesques, sur les sommiers et les pigeâtres. Hourdis enbriques ou en tuileaux. Lisieux.Maison de la Salamandre. 1. Porte d'entrée. 2 et 3. Décor despigeâtres. 1 Mêmes caractères ; en 2, salamandre et singe. Lisieux.Maisons, place Victor-Hugo, 22-24 (anc. rue des Boucheries) (XVIesiècle). Les dispositions gothiques sont conservées ; mais, dans ladécoration,les formes de la Renaissance dominent. Le décor du deuxième étageestgothique, celui du premier, entièrement classique.
Lisieux. Maisons, place Victor-Hugo, nos 48, 50, 52. Lisieux. 1. Maison, rue de Caen, 72. 2. Maison du pharmacien, à l'angle de la Grande-Rue Lisieux. Maison du pharmacien, place Thiers.
Lisieux. Maisons, place Victor-Hugo, nos 48, 50, 52. Les constructions nos 48 et 52, du XVIe siècle, ont des encorbellementsà peine saillants. Le décor, qui conserve encore quelques formes gothiques, comme la porte en accolade et les pignons à redentsintérieurs, est presque entièrement conçu dans le style de laRenaissance : consoles striées, poteaux et potelets traités enpilastres avec chapiteaux ioniques, sablières à denticules. Lisieux.1. Maison, rue de Caen, 72. 2. Maison du pharmacien, àl'angle de la Grande-Rue et de la place Thiers (XVIe siècle). Allèges à bois croisés. Lisieux. Maison du pharmacien, place Thiers. Décoration dans le style de la Renaissance ; sablières ornées d'oves oude rinceaux, abouts de sommiers sculptés en rosaces, têtes en sailliesur les poteaux. Allèges à bois croisés. Cette maison est un excellentexemple du large emploi de la sculpture, que l'on voit à cette époquecouvrir les diverses pièces de la charpente.
Lisieux. Maison, place Victor-Hugo, 40-42. Lisieux.   Maison,  place  du  Marché-au-Beurre, 12.  
Lisieux. Maison, place Victor-Hugo, 40-42 (Vers lecommencement du XVIIe siècle). Les poteaux sont décorés de pilastrescannelés, avec chapiteaux ioniques. Les potelets des allèges prennentla forme de balustres droits, creusés d'une gorge verticale et surmontésde feuilles touffues. Les sablières présentent un large champ platentre deux moulures saillantes. Cette évolution des formes décorativess'est effectuée d'une manière analogue à Lisieux et à Rouen, bienqu'avec des caractères assez différents. Lisieux.   Maison,  place du  Marché-au-Beurre, 12 (XVIIe siècle). Mêmes caractères généraux. Décor de pilastres cannelés à chapiteauxioniques et de consoles striées; sablières à champ plat entre mouluressaillantes. Lucarnes surmontées de très beaux épis. Nous adressons ici nos remerciements à M. le Baron de Moidrey et à M.Deliquaire pour les renseignements qu'ils ont bien voulu nouscommuniquer.

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