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DUBOSC, Georges (1854-1927) :  Le Journal de Rouen et ses transformationsde 1921 à 1925 (1925).
Saisie du texte : O. Bogros pour la collection électroniquede la Médiathèque André Malraux de Lisieux (6.IX.2016)
[Ce texte n'ayant pas fait l'objet d'uneseconde lecture contient immanquablement des fautes non corrigées].
Adresse : Médiathèque intercommunale André Malraux,B.P. 27216,14107 Lisieux cedex
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Diffusionlibre et gratuite (freeware)

Orthographe etgraphie conservées.
Première parution dans le Journal de Rouen du dimanche 22mars1925.Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque (Bm Lx : norm 959-VIII).


Par ci, par là

LE « JOURNAL DE ROUEN »
ET SES TRANSFORMATIONS

IV

DE 1921 A 1925


La nouvelle Installation


par
Georges DUBOSC
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Sur de très justes et prudents conseils de son ami, M. Ernest Borgnet,ancien député de Rouen, Joseph Lafond, en ses dernières années, avaitassuré le sort du Journal de Rouen auquel il avait donné un siprospère essor, en transformant la propriété du vieil organe en unesociété familiale portant le nom de « Lafond père, fils aînés et Cie ».Après sa mort, cette société se transforme en « Société Lafond fils etCie ».

C'est dire que les deux fils aînés, MM. Jean et André Lafond ont prisla direction du journal auquel ils ont maintenu son caractère général,en y apportant diverses améliorations intéressantes. Ils ont voulusurtout élargir l'œuvre de leurs devanciers et particulièrement deJoseph Lafond. Dès lors la rédaction du vieil organe normand s'estaugmenté de rubriques nouvelles : la Chronique parlementaire où PierreVillette, qui connaît très bien les milieux politiques, apporte unentrain mordant, surtout quand il trace à l'eau-forte quelquesportraits d'orateurs du Cartel des gauches ; la Chronique des AnciensCombattants et Mutilés, où la cause de nos soldats a toujours étédéfendue avec ardeur ; la Chronique des faits et des découvertesscientifiques, signées de M. de Grey ; la Chronique littéraire où leslivres nouvellement parus sont signalés d'une plume judicieuse ; lesChroniques variées de René Herval, dont le talent très littéraire,s'est imposé avec charme dans de nombreux feuilletons ; des Chroniqueshistoriques de Robert Duquesne ; des communications très éruditesd'Etienne Deville, toujours renseigné sur les questions archéologiquesou artistiques de la Basse-Normandie ; la page des Sports qui réponddes besoins nouveaux, qui tiennent une si grande place dans la vie dela jeunesse ; la page de la Mode féminine avec ses croquis ; laChronique économique et sociale ; des renseignements abondants sur lePort de Rouen et sur la vie industrielle et commerciale de la région.Sans trop se métamorphoser, le Journal de Rouen a revêtu unephysionomie de plus en plus diverse et variée.

Depuis quelque temps, il avait été décidé que le Journal de Rouenquitterait le vieil hôtel de la rue Saint-Lô où il résidait depuis1829, et qui était devenu beaucoup trop exigu. Il fut alors arrêtéqu'Il installerait ses services dans un hôtel de la place del'Hôtel-de-Ville, en un endroit se trouvant jadis en dehors del'enceinte, mais qui possède un passé historique qu'il n'est pointinterdit de rappeler en ce moment. Aussi bien, en exécutant pour laconstruction des bâtiments des fouilles assez profondes, on a rencontréde nombreux vestiges archéologiques gallo-romains, fragments de vaseset de poteries, tuiles gallo-romaines, substructions qu'on trouvesouvent dans les terrains remplis par des déblais. Tous ces vestiges,rencontrés, dans les fouilles de la cour d'honneur, ont étéprécieusement conservés et formeront un petit musée archéologique.

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Sur l'emplacement des locaux actuels du Journal de Rouen, il y eut,dès le XIVe siècle une école de grammaire qui attenait à l'hôpital deSaint-Ouen, au-delà des murs de l'enclos de l'abbaye. Une chapelle endépendait et le maître y disait ou faisait dire une messe chaquesemaine, recevant pour cela une rétribution de cent sous par an. En1566, cette école comprenait encore quatre classes, tenues chacune parun régent et pouvait contenir cinq cents élèves environ. Très souvent,à partir de 1420, l'école de Saint-Ouen, qui était surtout une école dechant, eut plusieurs procès à soutenir contre l'école de grammaire dela cathédrale et aussi contre le chantre de la même église et le maîtrede chant La contestation dura longtemps et en 1436, sous la dominationanglaise, on plaidait encore. Au XVIe siècle, le principal de l'écolede grammaire de Saint-Ouen était Michel Pouchet. Comme maîtres de chantfigurèrent à cette époque Jean Corbillon, dit Leverd, puis RobertStappart et Jean Leroux, nommés par René Desbuaz, conseiller à la courdu Parlement de Normandie, vicaire général du cardinal de Lorraine,abbé de Saint-Ouen. « On espérait disent les lettres de nomination, quepar leur labeur et industrie, les escolles des arts de l'abbayepourraient estre remises en bon bruit et renommée par abondancefréquentation d'escolliers, chose de grand prouffict et louenge en laville (16 mai 1550). » Cette résurrection ne se produisit pas, etquelques années après, sur une enquête du Parlement, les religieux deSaint-Ouen durent avouer que l'Ecole appartenait à un séculier, RaoulBretel de Grémonville qui, en 1563, avait échangé l'école de chantcontre certaines maisons qu’il avait sur l'Eau-de-Robec. Toujoursest-il que plus tard, le 25 août 1605, les religieux de Saint-Ouenfiefferont 700 livres de rente à Charles Maignard, sieur de Bernièreset de la Rivière Bourdet, châtelain de Villers-Poville, conseiller duroi en ses conseils d'Etat et privé et président en sa cour deParlement de Normandie, pour « une vuide place où jadis était l’escolleet chapelle de Saint-Ouen et de longtemps en ruines et non habitable,assis en la paroisse Sainte-Croix-Saint-Ouen de Rouen, le long derrièreet joignant l'hôtel et maison dudit sieur président ».

Cette note, comme on le voit, situe bien dans la rue desMurs-Saint-Ouen l'Hôtel de Charles Maignard de Bernières, qui doit êtrecelui figuré sur le plan de Gomboust, avec la mention : « M. leProcureur général », à hauteur à peu près des constructions neuves du Journal de Rouen, du côté nord. On sait que Charles de Bernièresavait épousé Françoise Puchot, dame de Rouville, de Beusemouchel, deYébleron, et que son frère Pierre Puchot du Plessis, trésorier deFrance, habitait dans le voisinage, dans un logis faisant l'angle,suivant M. Charles de Beaurepaire, des rues des Murs-Saint-Ouen et del'Hôpital. Le grand Hôtel formé par quatre corps de bâtiment, d'aprèsGomboust, avec jardin par derrière, était voisin de celui de la familledu célèbre Thomas du Fossé, se trouvant dans la rue des Arsins, versson extrémité dans la rue de l'Hôpital. On voit d'après les Mémoiresde Bigot de Monville que ce quartier avait été, en août 1639,sérieusement défendu contre les séditieux soulevés à cause desexigences fiscales. Comme on n'avait rien à craindre par la rueCoupe-Gorge, une rue étroite qui se trouvait auprès de l'extrémité dela rue Thiers, on « avait fait une barricade entre la maison Thomas duFossé et l'autre bout de la rue des Arsins », ce qui indique bien quece logis du fameux janséniste rouennais se trouvait plutôt vers le boutde la rue des Arsins. Gentien Thomas avait donné en 1623 une hypothèquesur cette maison, que Pierre Thomas du Fossé donna plus tardentièrement, en 1666, au Trésor de la paroisse Sainte-Croix-Saint-Ouen.C'est vraisemblablement de ce côté, mais plus haut, que fut le logis dela famille Pascal, venue à Rouen vers 1639. Il est difficile de lesituer d'une façon absolue, car pour le déterminer on n'a qu'une lettrede Jacqueline Pascal à sa sœur, Mme Périer, du mercredi 25 septembre1647 : « A Mlle Périer au logis de M. Pascal, conseiller du Roy en sesconseils derrière les Murs-Saint-Ouen, à Rouen ». Une autre pièce vientla corroborer. C'est une procuration donnée par Etienne Pascal à sonfils, pour renouveler le bail d'une maison à Paris, rue Brisemiche.Dans cette pièce, Etienne Pascal, président en la Cour Aydesd'Auvergne, « commissaire député par sa Majesté en la généralité deRouen, sur le faict des tailles et les subsistances des gens de guerre», se donne comme logé en cette ville de Rouen, derrière les murs deSaint-Ouen, paroisse de Sainte-Croix. »

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En 1775, sur cet emplacement, un Procureur général au Parlement deNormandie, d'une famille bien connue en Normandie, les Godard deBelbeuf, grands panetiers de Normandie, Jean-Pierre-Prosper Godard deBelbeuf construisit un hôtel entre cour et jardin. Il avait édifié,quelques années auparavant, sur ses propres plans, le château deBelbeuf, et il dut en être de même pour l'hôtel rouennais, qui semblaitplutôt avoir été conçu pour les réceptions que pour la vie intime. Dansles premiers jours de la Révolution, le 13 juillet 1789, à la pointe dujour, dit le « Manuscrit d'Horcholle », l'hôtel de M. de Belbeuf, surla place Saint-Ouen, fut investi par des séditieux qu'on appelait alorsdes Carabots, qui enfoncèrent les portes sur la rue des Murs-Saint-Ouen, pillèrent et brûlèrent les meubles et les effets.Plus tard, quand une expédition de trois cents gardes nationauxrouennais vint perquisitionner au château de Belbeuf et arrêta safemme, Mme de Sesmaisons, qui était la fille de M. de Laverdy, qui apublié le premier le procès de Jeanne d'Arc et fut guillotiné en 1794,on réclama à Godard de Belbeuf, qui fut incarcéré aux prisons deSaint-Lô et de Saint-Yon, ses titres et ses papiers. Il répondit «qu'ils étaient à Rouen, dans sa maison vis-à-vis de la placeSaint-Ouen, mais qu'ils avaient été pillés, trainés dans les rues etdéchirés ». Le lendemain, 14 juillet, après avoir tenté de démolir lagrande porte de l'abbaye de Saint-Ouen et avoir pénétré par la petiteporte du concierge, qui était perruquier, la populace envahit lesdortoirs, les réfectoires, et dévalisa un des trois moines logés àl'abbaye. Elle ne se dispersa qu'à l'arrivée de Flambart, lieutenant demaréchaussée.

Après la Révolution, l'ancien Hôtel de Belbeuf devint, comme tantd'autres vieux hôtels, une maison d'instruction, une pension de jeunesfilles dirigée par une demoiselle Chevalier, fort religieuse, trèsaustère, qui avait été bien près d'être guillotinée sous la Révolution.Une Rouennaise bien connue dans les lettres, Mlle Amélie Bosquet,l'auteur de la Normandie romanesque, et de tant de jolis romans, yavait été élevée. Dans un article qu'elle publia dans la Revue bleuedu 21 août 1907, sous le titre d'une Ecolière sous la Révolution,elle a décrit le vieil hôtel aristocratique, qui s'ouvrait juste enface le portail, non achevé alors, de Saint-Ouen. Mlle Amélie Bosquetnous apprend que les fillettes de la seconde classe occupaient lerez-de-chaussée de l'Hôtel de Belbeuf, où se trouvent aujourd'hui lespresses des « travaux de ville » et qu'elle fut très heureuse quandelle passa dans la classe des grandes, au premier étage. Elle nousfait assister dans cette salle, à une réception de Mgr de Bernis,archevêque de Rouen, dont toutes les fillettes, couvertes d'un voilenoir, vont processionnellement baiser l'anneau d'améthyste. Elle décritles fenêtres avec leurs balcons de fer forgé, les soupiraux de lacuisine qui se trouvait en bordure de la rue et où, toute à sesdévotions, la cuisinière laissait souvent brûler le rôti ou lessauces... Elle note d'un trait sarcastique, la présence d'un pauvreécrivain public, dont l'échoppe était tapie dans un retour du portailde Saint-Ouen, et signale la rangée de beaux arbres, tilleuls oumarronniers « qui prêtaient leurs ombrages aux chevaux d'une file defiacres qui se tenaient prêts pour les noces ou les baptêmes. » Depuislors, cet emplacement, assez difficile à déterminer, car le numérotagefut plusieurs fois changé, lors de la suppression de la rue desMurs-Saint-Ouen, fut occupé par Mme veuve de Romé et de Hébert, puispar la maison de confection de casquettes Dufresne-Fillette, puisMaurisset.

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Comment, lorsque l'acquisition en eut été faite, transformer le vieilHôtel des Godard de Belbeuf en une vaste imprimerie moderne, comportantdes services très divers ? C'était un problème difficile, qu'avec lesprocédée nouveaux de construction, nos concitoyens les architectesRabel et Villette et l'entrepreneur Monflier sont parvenus à résoudre.

Laissant à l'hôtel du XVIIIe siècle son aspect général, avec sa courd'honneur sur la place de l'Hôtel-de-Ville, les entrées des services du Journal de Rouen furent reportés aux deux extrémités du plan général.Sur la rue de l'Hôpital, rue passante qui met en communication lesquartiers du centre avec ceux de l'Est, on décida de placer l'entrée del'administration et de la rédaction du Journal de Rouen. A l'autreextrémité Nord, sous un nouvel immeuble, un peu en retrait, se trouveral'entrée des ateliers de typographie et d'impression, ainsi quel'entrée des transports de papier. Autrement dit, tous les servicesintérieurs se distribuent sur un plan parallèle à la place del'Hôtel-de-Ville, en deux corps de bâtiments parallèles aussi l'un àl'autre. Celui, formant façade actuellement sur la cour d'honneur, avecfronton, a été nouvellement construit en pierre dans le style du XVIIIesiècle. En arrière et parallèlement, séparé par une cour vitrée,s'allonge l'ancien corps de logis de l'Hôtel de Belbeuf, à deux étages,qui avait été surmonté de nos jours d'une sorte d'attique en briques.

Si on entre aujourd'hui dans le nouveau Journal de Rouen, par la ruede l'Hôpital, au rez-de-chaussée, on trouvera les bureaux del'administration, répartis au pourtour d'une salle carrée très élevée,éclairée par des baies sur la rue et par un vitrage lumineux. Unegalerie on encorbellement faisant le tour loge encore d'autresservices.

Au rez-de-chaussée, faisant suite aux bureaux, se trouvera le grandescalier d'entrée, non encore édifié et qui conduira à la salle derédaction. Dans ce voisinage se trouve souterrainement le poste généraldu chauffage central. S'étend ensuite au rez-de-chaussée de la façadeprincipale, sur la cour d'honneur, la grande et belle salle, construiteen ciment armé, présentant un très grand cube d'air, où roulent deuxsuperbes machines rotatives Marinoni, qui peuvent imprimer et tirer27.000 exemplaires à l'heure. Avec leurs ponts, bordés de lisses encuivre, qui permettent de surveiller le tirage, elles ont l'air demachines marines et disent toute la force ingénieuse de la constructionmoderne. A une extrémité se trouvent les tables du « départ » ou del'envoi par la poste. A l'autre, sur une installation suspendue, lelong du mur, se trouve le tableau-indicateur électrique de tous lesservices. Au-dessous, en sous-œuvre, installés avec les derniersperfectionnements, on rencontre tous les services de la clicherietypographique fournissant les clichés prenant place sur les machinesrotatives. Ces clichés métalliques sont montés électriquement par unmonte-charge. La sortie des journaux se fait par la sortie du côté Nordsur la place de l'Hôtel-de-Ville.

Revenons sur la rue de l'Hôpital, pour visiter le premier étage.Au-dessus des bureaux do l'administration, s'étend un très beau local àdeux étages, prenant jour sur la rue de l'Hôpital et fort bien éclairé,qui constituera la bibliothèque et les archives du « Journal de Rouen »: collection très complète du journal lui-même, avec ses variations deformat au cours des âges ; collections de journaux politiques comme le Temps et les Débats ; collections de livres variés d'histoire, delittérature ou de science. Cette salle est très vaste, mais ne tarderapas à être complètement utilisée. Un long couloir donne ensuite accèsaux différents bureaux de réception ou privés, des Directeurs, bureauxvastes, sobrement meublés, d'où la vue s'étend sur la place Saint-Ouenet sur le portail de l’ancienne abbatiale.

Parallèlement à la rue de l'Hôpital, en arrière d'une vieille maisonXVe siècle dont on aperçoit la lucarne, se détache le local très vasteet très haut de la Rédaction. Cela change un peu du petit local de larue Saint-Lô. Cette salle, d'une décoration très sérieuse, d'un jolivert Trianon, avec ses bibliothèques, ses téléphones, se divise en deuxparties. L'une où, sous la direction douce de M. Froumentin, secrétairegénéral modestement attaché à une tâche très difficile, se rencontrentnos excellents camarades de la rédaction actuelle : Georges Besnard,déjà cité, R.-G. Nobécourt, Séré, Jean Friederich, Le Douarec, Ch.Vilain, Daniel de Bergevin. L'autre reste une salle libre, où l'on peutrecevoir et converser avec les personnes qui ont à faire quelquecommunication aux rédacteurs, sans troubler la besogne des autres.

Non loin de la rédaction et auprès des bureaux de l'administration, estsitué le bureau de M. Eugène Gaudry, le collaborateur si fidèle etdévoué de la Direction, qui ne compte que des sympathies et des amitiésparmi le personnel du Journal da Rouen.

Presque directement, la Salle de la Rédaction communique avec la Salle des Linotypes, où sont rangées douze types de cesextraordinaires machines à composer. Dans cette salle, se trouveinstallée la machine à prendre des empreintes ou des flans pour laclicherie. En annexe de la salle des Linotypes, fort bien installée, setrouve la composition typographique « à la main », pour les annonces etles avis du Journal de Rouen. Dans le bâtiment ancien de l'Hôtel desGodard de Belbeuf, se trouve actuellement l'atelier typographique decomposition des « travaux de ville », affiches de théâtre, affiches,mémoires, etc..., qui sont imprimés au rez-de-chaussée, où sontinstallées les presses qui voisinent ainsi avec les magnifiquesrotatives. Enfin, tout en haut de ce corps de bâtiment, doit êtreinstallé un atelier de photogravure et de similigravure, avec chambrenoire.

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En dehors de cet aménagement nouveau dans l'Hôtel de la PlaceSaint-Ouen, il reste encore les deux pavillons modernes, à droite et àgauche de la cour d'honneur, qui sont réservés à l'habitation. Il resteencore, d'ailleurs, des terrains libres soit sur la rue de l'Hôpital,soit au fond de l'immeuble, vers le bel Hôtel de Motteville, dont lafaçade sur le jardin est si intéressante. On édifiera, plus tard, unevaste salle de dépêches, des salles de réunion, etc… en bordure de larue de l'Hôpital.

Il y a peu d'organisations dans la presse provinciale, qui puisserivaliser avec celle actuelle du Journal de Rouen. Pendant toute salongue carrière, notre vieux journal s'était montré à la hauteur detoutes les améliorations modernes. Il le prouve encore aujourd'hui detoutes les façons, ne serait-ce même que par le transfert de tous sesservices de la rue Saint-Lô à la rue de l'Hôpital qui s'est opéré avecfacilité et sans interruption.

(A suivre.)   


Georges DUBOSC.