Valery Gergiev poursuit son cycle des Symphonies de Shostakovitch avec la Nʿ8. Considérée sans doute comme la partition la plus aboutie du compositeur dans ce registre, l'oeuvre est empreinte de gravité, de tristesse et même de frayeur parfois. Composée en 1943, le régime de l'époque aurait souhaité qu'elle célèbre la retraite des troupes nazies mais le compositeur s'est trouvé trop affecté par les lourdes pertes et destructions laissées par le guerre pour exprimer une quelconque satisfaction.