Les Occidentaux ont voulu se faire croire après la chute du communisme que l'histoire du totalitarisme était derrière eux, qu'elle ne les concernait plus. Et pourtant, le totalitarisme revient, dans l'incrédulité générale, sans goulag, car il n'en a plus besoin. Pour Mathieu Bock-Côté, ce n'est paradoxalement pas l'extrême-droite qui nous menace, mais la lutte contre l'extrême-droite qui nous conduit à ce totalitarisme.