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BOGROS, Denis (1927-2005) : Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française : 1515-1918 : essai (1999).
Saisie du texte : Dactyl'copy - V.C.E.C. (53 rue de Paris, 03200 Vichy).
Texte relu par l'auteur.

ATTENTION : Ce texte ne relèvepas du domaine public. Il ne peut être rediffusé oureproduit sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur.
Une édition imprimée est disponible sous le titre : Les chevaux de la Cavalerie française.- Loudun : P.S.R. éditions, 2001.- ISBN 2-908571-32-3
(PSR éditions - La Roche Rigault - 86200 LOUDUN - Tél. : 05.49.98.56.97 - 12,20 euros + port)
 
Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française
1515-1918
essai
par
Denis Bogros

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à Olivier Bogros, mon fils,
à Rémi Bogros, mon neveu,
à Jean Louis Gouraud, mon ami,
à mes camarades, hussards, spahis, harkis, des dernières campagnes,
à nos chevaux

Avertissements

Il est bien entendu que l'auteur pense, avecWellington (1815) que la cavalerie française fut la meilleured'Europe pour le courage des cavaliers. Donc, les soldats et leurrecrutement ne sont pas en cause dans cet ouvrage. Mais selon lemaître d'Auvergne (1769), le cheval fait le cavalier... C'estpourquoi cette étude concerne les chevaux et les systèmesde remonte de la cavalerie française.

Cette étude est sans doute une critiquesévère d'un chapitre de notre histoire nationale. Aucours des dernières campagnes de la République outremer(Indochine, Maroc, Algérie) l'auteur n'a pas pu ne pas se poserde questions !... A la recherche des réponses, il arevisité l'histoire de la cavalerie pour tenter de s'expliquerle martyre et la gloire des anciens de l'arme noble.

D.B.
Vichy-France : le 8 Mai 1999

Exergues

"(La gendarmerie de France)... ne s'oze hazarderque bien à point aux lieux où les chevaux se peuventperdre ou tuer, voyant qu'ils sont si malaisez à recouvrer et sichers". Guillaume du Bellay (1491-1543) Lieutenant général du Roi François Ier en Piémont

"Le Cheval fait le cavalier" Colonel honoraire d'Auvergne (1769)

"Pas d'équitation pas de cavalerie, trop d'équitation pas de cavalerie, non plus" Lieutenant général de Castries Inspecteur de la cavalerie (1769)

"L'étalon et la jument font le poulain,mais c'est l'éleveur qui fait le cheval. En d'autres termes laquestion chevaline est une affaire de moeurs plus que d'argent". Charles Mourain de Sourdeval (Vendée 1800-1879) Secrétaire de la commission Bethmont-Fould (1848)

"Il y a prés de trois cents ans que,à notre connaissance, on se plaint de la pénurie dechevaux de selle, et de leur manque de qualité..." Le Préfet du Calvados au Conseil Général (1856)

"L'éleveur aujourd'hui ne peut faire deschevaux de selle, pour cette excellente raison que l'étalon deselle n'existe pas en France" Maurice de Gaste (1859-1947) Fondateur de la Société du cheval de guerre (1898)

"A la guerre on combat peu... mais on endure beaucoup !!!" Maréchal Bugeaud (1847)

"Les chevaux de mes cuirassiers ne sont pas soutenus par le patriotisme, ils tombent le long des routes".Général Nansouty au Prince Murat (1812)

La cavalerie... "(citation) est arrivéeépuisée à la bataille de la Marne, et là,(...) quand cette (...) victoire aurait pû, (...) être unedéroute irréparable pour les Allemands, il n'y avait plusde chevaux en état de marcher". Comte de Boisgelin "Les races chevalines et la guerre" - Paris - Legoupy - mars 1917, (page 31)

 

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